Au congrès des régions, SNCF Réseau s’affiche en partenaire des mobilités

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Le 30 septembre et le 1er octobre, Bordeaux a accueilli l’édition 2019 du Congrès des Régions. L'occasion, pour SNCF Réseau, de réaffirmer son rôle de pivot du système ferroviaire au service des territoires et des métropoles, et son ambition de répondre aux besoins des citoyens.

Partenaire de la 15e édition du Congrès des Régions, SNCF Réseau a pu rencontrer les visiteurs sur un stand dédié et, ainsi, leur exposer les services développés en vue d'accompagner les régions dans leurs projets de transport. 
Ces lignes, qui couvrent environ 42% du réseau ferré national, joue un rôle essentiel en matière d'aménagement et de cohésion des territoires. Il se caractérise également par des besoins de régénération ou de modernisation importants, avec un volume d'investissement estimé à sept milliards d'euros sur dix ans.
Compte tenu de l'ampleur des enjeux territoriaux, économiques, environnementaux et techniques, SNCF Réseau entend être le partenaire des Régions pour bâtir des solutions de transport efficaces et économiquement viables, notamment en leur mettant à disposition des outils d'aide à la décision efficaces.

 

Une approche partenariale pour pérenniser les lignes de desserte fine

Partir des usages pour se projeter à moyen et long terme sur les besoins de mobilités des bassins de vie : telle est l'approche imaginée par SNCF Réseau pour aborder la question des lignes de desserte fine du territoire. L'entreprise a engagé une vaste réflexion pour proposer aux autorités organisatrices de transports des pistes innovantes en vue de maintenir la continuité du service – voire le développer – dans le cadre de projets pérennes et soutenables économiquement.  Premier fruit de cette démarche : la diffusion, en septembre 2018, d'un état des lieux complet et d'un guide présentant une méthode en cinq étapes ainsi que des solutions techniques optimisées dans tous les composantes de l'infrastructure (voie, signalisation, passages à niveau, ouvrages d'art, etc.).  
En 2019, 350 millions d'euros vont être investis sur les lignes de desserte fine du territoire dans le cadre des contrats de plan État/Région. Les principes de la nouvelle approche sont déjà mis en œuvre sur plusieurs projets, à l’exemple de la ligne Libourne-Bergerac.
Parmi les bénéfices constatés : des économies substantielles sur les volets exploitation/maintenance/rénovation, des engagements formalisés concernant le niveau de service et les conditions de financement, ainsi que l'inscription des parties prenantes dans une dynamique d'amélioration continue.

En savoir plus sur la ligne de desserte fine Libourne - Bergerac

 

Les grands pôles urbains, au cœur des besoins de mobilité de demain

Outre les lignes de desserte fine, les déplacements régionaux mobilisent les réseaux ferroviaires déployés autour des grands pôles urbains. À l'horizon 2030, ces derniers capteront les deux tiers de la croissance démographique en France. Avec pour conséquence un besoin croissant de mobilités au quotidien, au profit de modes économes en espace et en énergie.
Dans ce contexte,  plusieurs agglomérations ont initié des réflexions pour mettre en place des services express métropolitains s'intégrant efficacement à leurs réseaux multimodaux de transport urbain.
Pour répondre aux besoins du quotidien et favoriser le report modal vers les transports en commun, ces services doivent se caractériser par : 

  • une desserte de proximité grâce à un réseau de haltes et de gares,
  • des horaires cadencés avec une amplitude importante en semaine et le week-end,
  • une continuité d'offre y compris en milieu de journée,
  • un matériel roulant capacitaire,
  • une tarification intégrée.

 
Dessiner la carte des services express métropolitains

Le projet de Loi d’orientation des Mobilités (LOM) prévoit de mobiliser 2,6 milliards d'euros sur dix ans afin d'accélérer la désaturation des grands nœuds ferroviaires. Pour accompagner cet effort, le gouvernement souhaite doter la France d'une vision nationale des territoires sur lesquels des services express métropolitains pourraient être développés. SNCF Réseau y prend une part essentielle et doit présenter, d'ici mars 2020, un plan d'ensemble porteur d'un cap clair sur les zones concernées et les calendriers.
 
Les trois enjeux principaux ont été identifiés :

  • accompagner les initiatives portées par les régions et les métropoles,
  • partager les connaissances, contraintes et solutions,
  • donner un éclairage précis sur la capacité de l'État et de SNCF Réseau à réaliser les opérations projetées.

Dès à présent, les équipes de SNCF Réseau sont à l'œuvre pour apporter et évaluer des solutions à plusieurs métropoles dont, par exemple, Bordeaux, Strasbourg, Marseille, Lyon, Toulouse, Metz-Nancy, Annemasse, Rennes, Nantes et Lille. Dans tous les cas, la démarche déployée associe trois temps distincts :

  • la définition des ambitions de service et des conditions de succès,
  • la réalisation des études d'infrastructure,
  • la planification d'une trajectoire de service et d'investissement par grands horizons de temps.

 
Une nouvelle politique de la mobilité

Ce que dit l'article 1 du projet de loi d'orientation des mobilités : « Renforcer les offres de déplacements du quotidien, améliorer la qualité et la sécurité des réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux et en assurer la pérennité, remédier à la saturation des villes et de leurs accès et améliorer les liaisons entre les territoires.