Performances rétablies et confort amélioré
Le choix a été fait de suspendre les circulations entre le 2 janvier et le 29 septembre 2019 pour permettre l’utilisation d’un train-usine. De cette façon, la régénération des 62 km de voie a été réalisée de manière plus efficace, aussi bien en termes de coûts que de délais. Désormais, 27 TER empruntent quotidiennement cette ligne, à une vitesse commerciale qui atteint 100 km/h, et qui atteindra même 120 km/h d’ici la fin de l’année !
La réussite d’un projet collectif
D’un montant total de près de 84 millions d’euros, cette opération a été possible grâce à l’engagement, aux côtés de SNCF Réseau, de l’État, de la Région Nouvelle Aquitaine, de 14 intercommunalités et des Conseils Départementaux de Gironde et de Dordogne.
Une opération dont se félicitent les partenaires de SNCF Réseau :
« C’est grâce à cette action collective et grâce au ferroviaire qu’une alternative crédible de mobilité peut être pérennisée et se développer dans nos territoires ».
Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine
« Nous pouvons tous collectivement nous réjouir de l’engagement depuis le début de cette année 2019 de ces travaux, en faveur d’une ligne indispensable à la desserte quotidienne des territoires de la Dordogne et de la Gironde (…) ».
Fabienne Buccio, Préfète de la région Nouvelle-Aquitaine
Approche partenariale avec les régions
Après Chartres-Courtalain (Centre-Val de Loire) en juin et Rennes-Retiers (Bretagne) début septembre - pour ne citer que les exemples récents - la reprise des circulations entre Libourne et Bergerac est une nouvelle démonstration de l’approche partenariale que SNCF Réseau entend mettre en œuvre, notamment vis-à-vis des régions.
Chiffres clés du projet Libourne-Bergerac :
- 400 personnes (SNCF Réseau et entreprises partenaires) mobilisées quotidiennement au plus fort du chantier
- 120 tonnes de ballast et 105 000 traverses remplacées
- 10 aiguillages renouvelés
- 72 passages à niveau modernisés
- 3 ponts métalliques réparés
Une usine roulante pour accélérer le renouvellement de la voie
Pour mener à bien cette opération de régénération, tout en limitant les coûts et les délais, des moyens lourds ont été mobilisés par SNCF Réseau. C’est d’ailleurs la première fois qu’un «train-usine» a été déployé sur une ligne de desserte fine du territoire.
Habituellement utilisé sur les grandes lignes, le «train-usine» est, comme son nom l’indique, une véritable usine roulante. Il est composé d’une succession d’engins qui interviennent de façon simultanée pour renouveler l’ensemble des composants d’une voie ferrée : les rails, les traverses et le ballast. Cette technique permet de remettre à neuf de 800 à 1 000 mètres de voie par jour contre 200 avec des moyens classiques.