518 expressions

  • Bonjour, Vous trouverez ci-joint mes contributions pour la concertation Pau-Canfranc.

    Vanessa Lemaistre

    Pourquoi ce document général (l’annexe 3 : https://cdn.mitma.gob.es/portal-web-drupal/estudios_en_tramites/zaragoza-canfranc-pau-zaragoza-plaza/anejo_03._analisis_funcional.pdf), ni cette étude (enquête publique espagnole sur l’« Étude informative de la connexion à écartement standard de la ligne Saragosse-Canfranc-Pau avec la plateforme logistique Zaragoza Plaza » : https://www.transportes.gob.es/ferrocarriles/estudios-de-planificacion/estudio-informativo-de-la-conexionen-ancho-estandar-de-la-linea-zaragoza-canfranc-pau-con-plataforma-de-zaragoza-pla,) n’ont-ils pas été produits à la consultation, puisqu’ils existent ? Qu’y a-t-il dedans (à nous cacher) ? Je demande d’avoir la communication de ces documents, traduits en Français et mis sur le site de la concertation. Pourquoi ce document ne nous a pas été fourni ? Ni l’étude pour la liaison Canfranc – Saragosse dont je présente les extraits ici et qui se trouve sur le site espagnol dans la catégorie définitivement approuvée ? Je demande d’avoir la communication de l’étude de convergence, et que ces 2 études, traduites en Français, soient mises d’urgence sur le site de la concertation.

    Cette concertation préalable à l'enquête d'utilité publique s'est focalisée sur la partie française du projet, pour laquelle SNCF Réseau et SNCF Gares & Connexions sont maîtres d'ouvrage. Le public espagnol a pu prendre connaissance de l'ensemble des informations disponibles sur le site de la concertation tout comme le public français peut prendre connaissance des informations sur les travaux et études côté espagnol sur le site du ministère des transports espagnol (MTMS) (exemple avec les études sur les travaux du tunnel du Somport). Dans un esprit d'ouverture, le maitre d'ouvrage a convié les partenaires aragonais à deux reprises pendant cette 1ère phase de concertation : lors de la table ronde à Pau du 14 novembre 2024 et lors de la réunion de clôture le 20 décembre 2024 à Oloron Ste Marie. 

    Côté espagnol, le lien de la Pau Canfranc avec la liaison jusqu’à Saragosse est limpide, pourquoi alors l’enquête publique ne porte pas sur toute la ligne prévue ? 

    En sollicitant volontairement la CNDP, nous avons souhaité affirmer notre volonté de présenter le projet en toute transparence et d’impliquer l’ensemble des parties prenantes intéressées (citoyens, associations, collectifs…) dans le processus de décision. La concertation vise en effet à informer, mais aussi à recueillir les avis, suggestions et interrogations du public afin d’adapter et d’enrichir le projet. Cette démarche de dialogue a été initiée à un stade précoce pour pouvoir en intégrer les sortants à la réflexion globale, et permet donc aujourd’hui d’approfondir certaines des données présentées lors des phases d’étude ultérieures et d’enrichir les études que vous évoquez. C’est le principe d’une concertation préalable, différente d'une enquête publique. Par ailleurs, une enquête publique n'est réglementaire que sur le territoire français et ne peut donc pas s'étendre au territoire espagnol même si le projet étant transfrontalier, l'ensemble de son périmètre sera pris en considération. 

    Sa demande de financement au niveau européen inclus le projet jusqu’à Saragosse, voire sur du nouveau frêt sans passer par Saragosse, directement depuis le corridor méditerranéen : https://www.transportes.gob.es/el-ministerio/sala-de-prensa/noticias/mie-22022023-1053 Donc il s'agit bien de reporter le transport des extrémités des Pyrénées vers le centre, pour du transit international qui va être en augmentation, et de permettre de continuer le développement de Saragosse = augmentation du trafic, donc comment cette ligne Pau Canfranc peut être présentée comme permettant de réduire le trafic routier dans la vallée d'Aspe ? Et pourquoi ne pas lier cette ligne a une interdiction du transport international par par poids lourds dans la vallée puisqu’elle doit le diminuer selon les porteurs de projet? Puisque le dossier de concertation clame que le train enlèvera le transit international de la vallée d’aspe, pourquoi alors ne pas le coupler à l’interdiction du transit international via la vallée d'Aspe et ainsi faire taire toute opposition ? Et vue la configuration de la vallée d’Aspe (encaissement et site naturels remarquables donc protégés), tels que les accidents récurrents le prouvent, pourquoi ne pas y interdire tout trafic de matières dangereuses, que ce soit par train et sur la route ?

    Favoriser le report modal des camions vers le train repose avant tout sur la création d’une nouvelle offre de transport, actuellement absente sur le territoire. Aujourd’hui, la route demeure la seule solution pour le transport de marchandises. La réouverture de la ligne Pau-Canfranc vise précisément à réduire le trafic de poids lourds en développant une alternative de fret ferroviaire.

    Pour être pertinente, cette alternative repose sur :

    • Le travail mené en amont sur l’optimisation logistique, afin de rendre le train plus accessible aux acteurs économiques locaux. En effet, le manque de liaisons directes par absence de gares terminales proches des usines complique le déchargement des trains, ainsi que la livraison des marchandises aux entreprises, avec pour conséquence un manque d’appétence des transporteurs pour le transport ferroviaire. L’une des conditions de la réussite du report modal implique donc la mise en place d’un réseau structuré, comprenant l’aménagement de plateformes logistiques et d’infrastructures adaptées pour faciliter l’accès des entreprises, et notamment des acteurs économiques locaux, au fret ferroviaire. Côté français, la mise en place d’un service de ferroutage dans la zone de Lacq à Artix, qui pourrait permettre un accès direct au réseau principal, est une option en cours d’étude.

    • La mise en place de mesures réglementaires :

    • Les éco-taxes, comme c’est d’ores et déjà le cas en Allemagne et en Autriche, et comme cela le sera sur le territoire de la Marne et de la Région Grand Est à l’horizon 2027 ;

    • L’installation d’un péage sur le tunnel du Somport – qui nécessiterait en amont un accord politique entre la France et l’Espagne et une révision du traité régissant les conditions d’utilisation du tunnel routier du Somport ;

    • L'interdiction du transport de matières dangereuses dans le tunnel routier qui devrait alors être réalisé uniquement par mode ferroviaire.

    Enfin, des incitations financières, telles que les certificats d'économies d'énergie (CEE), peuvent constituer un levier pour aider les entreprises à adapter leurs infrastructures au transport de fret.

    Le corridor Cantabrie-Méditerranée, quant à lui, vise à relier deux corridors prioritaires du réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Ce projet, qui s’étend de Santander à Valence, rapprocherait plusieurs grandes agglomérations espagnoles (Valence, Tudela, Saragosse, Teruel, Logroño, Pampelune et Santander) et permettrait de créer de nouvelles connexions ferroviaires actuellement inexistantes.

    Cependant notre projet ne vise pas à capter des circulations fret déjà existantes dans les corridors du RTE T existants mais bien à conforter l'offre et à augmenter la part modale du fret ferroviaire.

    D’ailleurs, l’argent collecté par une écotaxe irait dans quelle caisse de l'état, pour quel projet ? 

    Cette question relève du domaine des finances publiques, au-delà des compétences du maître d'ouvrage SNCF Réseau.

    Je demande donc une carte des bruits stratégiques du train et de la RN 134 du Somport à Pau. Notre ligne Pau Canfranc ne supportera pas un trafic tel qu’il imposera des travaux acoustiques sur les maisons. Les riverains ne seront dons pas dédommagés des travaux qu’ils devront faire. 

    SNCF Réseau réalisera d'abord des mesures acoustiques et vibratoires. En fonction des résultats, nous rencontrerons les riverains concernés pour leur présenter les solutions envisageables afin de garantir le respect des normes en vigueur.

    En fonction de chaque situation, le maître d’ouvrage appliquera les dispositions réglementaires en vigueur, notamment celles définies par la loi Bruit du 31 décembre 1992 et ses décrets d’application. Les habitations éventuellement expropriées bénéficieront d’une indemnisation. En revanche, lorsqu’une infrastructure ancienne est située à proximité d’un bâtiment existant, aucune indemnisation spécifique ne s’applique si les seuils acoustiques sont respectés..

    Afin de limiter les nuisances sonores, le projet de réouverture de la ligne Pau-Canfranc prévoit plusieurs dispositifs actuellement à l’étude, tels que des écrans anti-bruit et des isolations spécifiques de façades. Pour aller plus loin : https://www.bruit.fr/images/stories/pdf/FNE-SNCF-bruit-ferroviaire-2019.pdf

    Quels types de matières dangereuses passent actuellement dans la vallée d’Aspe par route ? Quels volumes passent par an pour chaque type ? Le dossier de concertation ne présente pas la carte des risques du TMD par route, celle prévue par train, donc encore moins la carte des zones qui vont être soumises au double risque, hors cette information est primordiale pour que chacun puisse participer en connaissance de cause. Je demande que de telles cartes soient établies pour que les riverains puissent comprendre si ils sont dans la zone de danger explosifs dus à un accident de TDM. Comment encore faire passer des matières dangereuses dans une vallée escarpée, où trains – route – Gave sont dans un mouchoir de poche ? Que se passera-t-il quand un déraillement aura lieu en montagne ? 

    Le transport ferroviaire de matières dangereuses est strictement réglementé et soumis au RID (Règlement concernant le transport international ferroviaire des marchandises dangereuses), complété par des mesures spécifiques mises en place par SNCF.

    Le mode ferroviaire se révèle beaucoup plus sûr que la route, notamment grâce à un système de contrôle automatisé, indépendant des conditions météorologiques comme le brouillard ou le verglas.

    En 2021, en France, les marchandises dangereuses représentaient 14,2 % du fret ferroviaire. Chaque année, Eurostat recense les accidents ferroviaires impliquant des matières dangereuses ; en 2023, la France en a enregistré 14.

    Pour garantir la sécurité et la fiabilité de ce transport, plusieurs mesures ont été mises en place :

    • Experts régionaux en transport de marchandises dangereuses : présents dans chaque région, ils identifient et signalent les situations potentiellement à risque.

    • Suivi en continu des matières dangereuses, permettant de connaître en permanence la nature et la localisation des risques.

    • Règles strictes de stationnement des wagons-citernes, incluant des restrictions de durée et des zones dédiées.

    • Plans de gestion des marchandises dangereuses :

    o Dans chaque gare de triage, SNCF met en place des Plans Marchandises Dangereuses (PMD), qui servent d’outils d’aide à la décision en cas d’incident ou d’accident.

    o Dans les autres gares, des Plans Locaux Marchandises Dangereuses (PLMD) peuvent être établis. Ces plans définissent les missions des différents acteurs (agents SNCF, services de secours...) et sont coordonnés avec les plans de secours départementaux.

    Par ailleurs, selon les conclusions des études évaluant le risque potentiel de déraillement, des systèmes de troisième rail seront mis en place afin d’empêcher les trains de basculer hors de la plateforme ferroviaire.

    Il nous a été annoncé que des désherbants seraient employés sur la voie et ses abords, sauf aux endroits où la voie enjambe le Gave. Suite à mon intervention qui expliquait que la voie longe très souvent le Gave, il a été répondu qu’il faudra envisager alors de ne pas en utiliser. Qu’en sera-t-il au final ? Les vibrations seront aussi régulières et proches des ripisylves du gave d’Aspe, au rôle de corridors écologiques et de lieu de vie d’espèce en voie de disparition (Desman…). Une étude sur ces conséquences est-elle prévue ? La ligne sera encadrée tout du long par une barrière si j’ai bien compris. Notre vallée d’Aspe va donc être coupée en 2. Comment les continuités écologiques vont-elles être respectées ? 

    L'étude d'impact environnemental fait partie des études réglementaires pour l'obtention de la déclaration d'utilité publique du projet au titre du code de l'environnement ; elle est en cours d’élaboration. Une fois finalisée, elle sera présentée au public dans le cadre de l’enquête publique.

    Lorsque le projet atteindra la phase d’études de niveau PRO, nous serons en mesure d’évaluer avec précision son impact global, de valider les mesures d’évitement et de réduction, et, si nécessaire, de concevoir un programme de compensation en harmonie avec son environnement. À ce stade, nous ne pouvons qu’illustrer, à titre d’exemple, les mesures connues qui pourraient être appliquées. Ainsi, pour assurer la continuité écologique entre les réservoirs de biodiversité identifiés lors du diagnostic, le projet pourrait intégrer un réseau de passages dédiés à la faune. Des écoponts végétalisés, conçus avec un substrat adapté et une végétation locale et de taille adaptée, pourraient être mis en place pour recréer des conditions naturelles et maximiser leur attractivité pour les espèces.

    Pour la faune volante, notamment les chiroptères, des « tremplins verts » pourraient être installés de part et d’autre de la voie, en augmentant progressivement la hauteur des arbres à l’approche des infrastructures. Cette disposition encouragerait un vol à une altitude suffisante pour réduire les risques de collision.

    En complément des passages supérieurs, des passages inférieurs pourraient être aménagés, notamment le long des cours d’eau, combinant une fonction hydraulique et un corridor sécurisé pour la faune. Un système de clôtures directionnelles guiderait les animaux vers ces points de traversée, avec la possibilité de remplacer ponctuellement ces clôtures par des murs dans les zones de franchissement les plus sensibles. Des collecteurs, sous forme de petites tranchées en bordure de voie, pourraient également être envisagés pour rediriger la petite faune vers les passages inférieurs.

    Enfin, la mise en place d’un réseau de haies le long de la voie ferrée permettrait d’orienter la faune vers les infrastructures de franchissement, Ce réseau pourrait être composé d’une haie continue proche des voies et d’une haie discontinue plus éloignée.

    Est-il normal de faire évacuer des gens dans des tunnels ayant la double fonction : voie routière / ferroviaire et voie d’évacuation ? 

    Cette double fonction est certes rare, mais elle permet d'optimiser les fonctions de chaque tunnel. Il existe un jumelage similaire à celui envisagé dans notre projet en Autriche.

    Comment alors parler de décarbonation liée à la ligne ferroviaire Pau-Canfranc, si en parallèle la réduction des distances entre les productions et les consommations n’est pas recherchée, ni même étudiée ?

    La réouverture de la section Bedous-Canfranc, dans le cadre du projet Pau-Canfranc-Saragosse, faciliterait les déplacements des voyageurs et offrirait une nouvelle traversée ferroviaire des Pyrénées, une barrière montagneuse de 350 km qui ne dispose actuellement que de deux points de franchissement, sur les littoraux atlantique et méditerranéen. À l’échelle locale, ce projet vise à proposer une offre ferroviaire plus dense et plus rapide, avec 13 allers-retours TER par jour et 2 allers-retours trains longue distance entre Pau et Saragosse. Il ambitionne également de réduire la pollution liée au transport routier, en encourageant un report modal vers le fret ferroviaire, mais le maître d'ouvrage n'a pas un rôle de régulateur vis à vis de la libre circulation des biens ou des implantation des sites de production.

    En France, on nous parle de 5 trains de frêts par jour = 10 allers-retours, mais jamais du 6ème train supplémentaire possible annoncé en Espagne. Pourquoi de telles informations ne sont pas annoncées en France ? En France , je lis que les créneaux occupés par les 2 trains de passagers longue distance pourraient être libérés si non rentables… pour du frêt ?

    L'ambition du projet est de permettre 10 trains de fret par sens, soit 20 allers-retours. Ces circulations seront à organiser avec les partenaires espagnols et en fonction de la demande des opérateurs ferroviaires. Les chiffres ne sont donc pas arrêtés aujourd'hui.

    L’attribution des sillons est strictement encadrée par SNCF Réseau sous l’autorité de l’ART (Autorité de Régulation des Transports). Chaque Entreprise Ferroviaire soumet ses demandes plusieurs années avant la mise en circulation, selon un processus défini. Les services élaborent ensuite un plan de transport visant à concilier les besoins de l’ensemble des opérateurs.

    A noter qu'au sein d’un même service annuel, les sillons ne sont pas cessibles entre différents types de circulations en raison de leurs vitesses distinctes, garantissant ainsi à chaque opérateur la protection de ses créneaux.

    Combien de zones, quel kilométrage de la voie ferrée est dans le lit majeur de nos gaves ? Comment la voie ferrée va-t-elle pouvoir être reconstruite hors zone de crues du Gave, dans notre vallée si étroite et pentue ? Va-t-il encore falloir empierrer les rives du gave, ce qui va à l’encontre de ce qu’il faut faire pour diminuer les dégâts des crues ? La configuration de la vallée (gave d’Aspe avec une vallée encaissée) et son intérêt écologique devrait y interdire tout trafic international, surtout de TDM. 

    Dans le cadre de l'avant-projet, SNCF Réseau a particulièrement étudié la composante hydraulique des travaux, en évaluant les ouvrages transversaux selon leur capacité à résister à des crues centennales et les ouvrages longitudinaux à des crues décennales. Une étude hydraulique est actuellement en cours, elle nous permettra de confirmer ou de reprendre les propositions précédentes de façon à rendre l'infrastructure la plus résiliente possible.

    Que je reste habitante du Haut Béarn ou non, mon avis de citoyenne éclairée , apartisan est fondé sur une analyse de documents, de faits, et non sur un quelconque avantage personnel. Peut-on en dire autant de tout ceux qui restent pour ce train ? Pour le transit international y compris de matières dangereuses en vallée d’Aspe ? Sommes-nous vraiment consultés ? Ou le projet est-il déjà « sur les rails », et la consultation et enquête publique ne seront que de la poudre au yeux ? 

    En sollicitant volontairement la CNDP, nous avons souhaité affirmer notre volonté de présenter le projet en toute transparence et d’impliquer l’ensemble des parties prenantes intéressées (citoyens, associations, collectifs…) dans le processus de décision. La concertation vise en effet à informer, mais aussi à recueillir les avis, suggestions et interrogations du public afin d’adapter et d’enrichir le projet. Cette démarche de dialogue a été initiée à un stade précoce pour pouvoir en intégrer les sortants à la réflexion globale, et permet donc aujourd’hui d’approfondir certaines des données présentées lors des phases d’étude ultérieures et d’enrichir les études que vous évoquez. C’est le principe d’une concertation préalable.

    Pouvez-vous obtenir cette enquête (étude multimodale et prospective des flux de marchandises et voyageurs entre le Béarn et l'Aragon) qui concerne notre sujet et la communiquer , notamment lors de l’enquête publique pour que votre dossier soit complet ?

    Nous ne bénéficions pas de cette étude et ne pouvons donc pas la mettre à disposition.

    D’ailleurs, je ne lis nulle part pourquoi le train de marchandise initialement prévu pour faire 750 m (données antérieures) est passé à 450 m. Est-il possible d eme l’expliquer (j’ai peut-être ratée l’information) ? 

    Dans le cadre du projet, des hypothèses doivent être prises en fonction des objectifs de circulations. L'environnement montagneux exigeant une puissance importante de traction dans les rampes rencontrées, nous avons retenu pour les trains de ferroutage une longueur maximale de 450 m pour un tonnage d'environ 1 000 t.

    L’État via son préfet qui a attaqué cet arrêté, comme ici en vallée d’Aspe quand des élus ont tenté de faire interdire ce transport. Le représentant de la région Aragonaise a dit qu’il ne voulait pas cette interdiction. Comment alors laisser planer le doute : ni l’État français, ni l’État espagnol, ni les 2 régions ne voudront de cette interdiction ?

    L'interdiction de transport de matières dangereuses dans le tunnel routier pourrait être un levier des pouvoirs publics afin de favoriser le fret ferroviaire, dans le cadre de la réouverture de la ligne qui offrirait une alternative à la route.

    Un train géologique a même été évoqué. Sur quel horaire libre passerait-il ? 

    Toutes les entreprises ferroviaires qui souhaiteraient circuler sur la ligne après sa réouverture auraient la possibilité de demander des sillons et ainsi d'obtenir des horaires de circulation.

    La concertation ne présente pas quels sont les autres trajets prévus pour une ligne de transport par train via les Pyrénées et pourquoi elles n’ont pas été retenues, mais celle via la vallée d’Aspe oui : quelles en sont les avantages par rapport aux autres traversées envisagées ? 

    Le projet concerne une réhabilitation de voie existante. Il ne s'agit pas de créer une ligne ferroviaire nouvelle, qui demanderait de nombreuses expropriations et des volumes de travaux bien plus importants. De ce fait, aucun autre tracé n'a été étudié.

    Comment un projet de voie ferrée Pau Canfranc Saragosse / corridor néditerranéen qui demande un financement unique peut-il ne pas passer en une seule enquête publique, en même temps du côté espagnol et français ? Où est la logique, si ce n’est que les dés sont jetés, et que nous sommes consultés pour la façade ?

    Le projet de réouverture, objet de la concertation, est ciblé sur la ligne Pau-Canfranc-Saragosse. Des événtuels aménagements pour des connexions vers le corridor méditerranéen relèvent du domaine de compétence des autorités espagnoles dans une démarche distincte.

    Par ailleurs une enquête publique n'est réglementaire que sur le territoire français et ne peut donc pas s'étendre au territoire espagnol.

    Réponse de SNCF Réseau, le

  • Contribution de l’association CROC à la concertation sur la réouverture de la ligne ferroviaire Pau – Canfranc ------------------------------------------------------------- Ce rapport de 271 pages en révision 02 remplace le précédent rapport en révision 01----------------------------------------------------------Le rapport est téléchargeable à l'adresse suivante https://drive.google.com/drive/folders/1riLdTVnQjlHU6hXhzbzkKKWUhE2x2PEj?usp=sharing avec des traductions en langues anglaise et espagnole faites par un traducteur automatique dont la qualité de la traduction n'a pas été vérifiée.---------------------------------------------------------------------------------------------L’association CROC qui s’oppose à la réouverture de la ligne ferroviaire Pau – Canfranc – Saragosse depuis 2013 a réalisé ce rapport afin de démontrer que le projet proposé par le maître d’ouvrage durant la concertation 2024 de réouverture de la ligne ferroviaire Pau – Canfranc est un non-sens qui, s’il devait se réaliser, serait un nouveau gâchis d’argent public et ne répondrait pas aux besoins des habitants de la vallée d’Aspe de développer l’économie et le tourisme, de réduire le passage des poids-lourds sur la RN 134 tout en apportant de surcroit des nuisances supplémentaires. Après un bref retour sur la rénovation de la section Pau – Oloron-Sainte-Marie puis la réouverture de la section Oloron-Sainte-Marie – Bedous, ce rapport exploite les différents éléments du dossier de concertation [25] émis par le maître d’ouvrage pour démontrer la vacuité et les incohérences de ce projet qui n’est absolument pas mature, qui ne repose sur aucune donnée réaliste mais uniquement sur un ensemble de bonnes intentions, qui peut être considéré comme insincère sur certains de ses aspects et qui, au final, est voué à l’échec. Ce rapport prend également exemple de la réouverture de la navette ferroviaire Macau – Pessac comme exemple à ne pas suivre, et de la réouverture de la ligne ferroviaire Wunderline reliant Groningue à Brême comme exemple à suivre. Ce rapport fait également l’historique de toutes les études officielles et tous les rapports officiels réalisés depuis 1970 et dont la très grande majorité conclut à l’inutilité de ce projet de réouverture de la ligne ferroviaire Pau – Canfranc – Saragosse. Ce rapport comporte 350 questions précises directement adressées au maître d’ouvrage ainsi que 112 questions adressées par l’intermédiaire du maître d’ouvrage à la "Sous-direction des infrastructures ferroviaires" de la DGITM afin que cette dernière apporte les réponses attendues de l’Etat sur ce projet de réouverture de la ligne ferroviaire Pau – Canfranc.

    CROC www.croc-aspe.com

    • Note technique : Quels couts-bénéfices et viabilité socio-économique du Pau-Canfranc ? en PJ

      Anonyme

    • Voilà : la « concertation » s’achève. Et force est de constater que, de réponses évasives en absence de réponses, les citoyennes et les citoyens ont eu grand peine à s’approprier le projet puis à se forger une opinion. — D’un côté, la SNCF dit n’être pas en mesure de chiffrer le coût du chantier alors que celui-ci a fait l’objet de plusieurs études. Or il existe sans doute une fourchette de prix selon telle ou telle hypothèse. Même brouillard sur l’état réel de la voie ferrée (plateforme, tunnels), surtout après le déluge en haute Vallée d’Aspe début septembre. Brouillard encore sur la viabilité d’une ligne de fret de courte distance (Saragosse-Artix : 250 km) et sur celle d’un service de voyageurs à petite vitesse (Pau-Saragosse en 5 heures et 15 minutes). Brouillard toujours quant à l’impact sur le trafic routier. Seule certitude : SNCF-Réseau a l’expertise pour rouvrir la ligne aux normes européennes - caténaires à 25 000 V, voies de croisement, signalisation ERTMS, suppression de passages à niveau, accès aux handicapés. — De l’autre côté, la Région Nouvelle Aquitaine a enchaîné les professions de foi sur la « transition écologique », « la décarbonation des transports », « l’intégration paysagère », « les synergies franco-espagnoles », « la valorisation des joyaux touristiques », mais sans étayer ses éléments de langage par des repères chiffrés et tangibles. Ce qui fait craindre un investissement massif sans retombées sur l’économie locale, mais aussi un fort impact sur le cadre de vie. — Au cours de la « concertation » sont montées des inquiétudes. Par exemple la double clôture qui entourera la voie ferrée, coupant la Vallée d’Aspe en deux, si les passages à niveau font défaut. Idem pour les villages privés de haltes comme Accous, Cette-Eygun, sans doute Etsaut, alors que la Région promet « une desserte fine du territoire » : faudra-t-il dans ce cas maintenir l’autocar Bedous Canfranc N° 550 pour rejoindre trois communes « zappées » par le train ? — D’où l’impression que l’ensemble repose sur du sable : financier, économique, commercial. Faute de données, citoyennes et citoyens assistent impuissants à un duel entre militants pro-trains et anti-trains. D’où un double lobbying, institutionnel et associatif, qui a rythmé le débat. L’obsession ferroviaire de la Région Nouvelle Aquitaine a en outre mis de côté des alternatives telles qu’une piste cyclable en Haut-Béarn. « Voie verte, hommage aux bâtisseurs du XXe siècle en restaurant un tracé patrimonial pour les besoins du XXIe siècle », disent ses partisans. — Ajoutons que la ligne TER 55 Pau Bedous, avec 1 trains sur 2 supprimés depuis septembre (« Conditions de départ non réunies », dit SNCF-Connect) ajoute une touche d’absurdité à la situation. Les trains sont annulés quelques heures avant leur départ : manque de conducteurs et d’autorails. D’où les drames chez les salariés, les lycéens, les vacanciers. Rater sa correspondance à Pau est chose fréquente. Par précaution on voyage la veille, puis on prend une chambre d’hôtel à ses frais. Et quand les trains sont de retour, ils roulent à vide ou presque après Bidos : depuis 2016, les Aspois ont adopté le covoiturage à force d’être lâchés sur le quai. Si bien que TER 55 est vu tel un fantôme roulant, une source de moqueries, peut-être bientôt un repoussoir. — Pourtant, qui ne rêverait voir les poids lourds quitter la RN 134 ? « Mettre les marchandises dans le train » est de bon sens. En pratique, c’est une autre histoire. L’expérience de la LGV par le Perthus dans les Pyrénées-Orientales devrait inciter à la prudence : peu de fret sur les rails, des milliers de camions chaque jour sur l’A9, dans un contexte de mésentente entre SNCF et RENFE. Bâtir une infrastructure est une chose ; mettre les containers sur les rails en est une autre. Or aucun orateur en tribune, au fil de la « concertation », n’a expliqué le mode d’emploi. Pire : tantôt on nous a affirmé que la ligne sera réservée au trafic Béarn-Aragón ; tantôt on a évoqué des produits (les voitures de Stellantis ?) qui passent actuellement sur les côtes de l’Atlantique et de la Méditerranée. — Face à un mur d’investissement (500 millions ? 1 milliard d’euros ?), et si l’on a en tête le déficit budgétaire de la France, des pistes moins onéreuses mais crédibles pour allier économie et écologie en Haut-Béarn ont été soit ignorées, soit écartées : un portique écotaxe à Borce pour dissuader le transit international, des voies de croisement à Buzy-en-Béarn et Lurbe-Saint-Christau pour améliorer le trafic entre Pau et Bedous, des correspondances avec l’Intercités de nuit à Pau pour que les Franciliens découvrent la Vallée d’Aspe… Mais aussi des conducteurs, des contrôleurs, du matériel roulant pour que le TER 55 circule enfin pour de bon. Consolider l’existant avant de refaire le monde ? — Il nous reste l’espoir que l’enquête publique en 2025 s’appuiera sur davantage de transparence et de rigueur. Espérons… — PS : un grand merci au directeur régional adjoint SNCF-Réseau pour ses réponses claires, concises, précises à chaque réunion.

      Erik Brissot

      • Depuis nos trois associations, qui collaborent ensemble, nous voulons exprimer nos meilleurs vœux pour la pleine réussite de ce projet largement attendu et désiré. Pour ce faire nous vous exprimons notre totale disposition pour vous offrir nos meilleures connaissances et expériences pour le relancement ferroviaire de l'axe transeuropéen Méditerranée Atlantique: Sagunto (Valencia) Teruel Saragosse Huesca Canfranc Pau Puyoô Dax Bordeaux Niort La Rochelle Nantes. Notre vision est d'escale européenne, dont le chaînon Canfranc Bedous aujourd'hui interrompu, permettra en 2032 relier à nouveau tous ces territoires par le chemin de fer, interopérable et respectueux avec l'environnement. Il y a beaucoup d'aspects non retenus dans le dossier de concertation qui vont jouer un rôle majeur pour la réussite de ce défi. Entre autres: trains de nuit, trains aptes pour la grande vitesse, trains régionaux transfrontaliers, fret ferroviaire, multimodal, gabarits, ferroutage, autoroutes ferroviaires (formats et systèmes), terminaux multimodaux, mode d'opération, gestion bi-nationale de l'exploitation, évolution du réseau, alternatives et options en cas de retards ou délais des travaux et investissements etc. Après une visite exhaustive sur les chantiers des deux versants des Pyrénées, nos équipes d'experts ferroviaires (français et espagnols) vont rédiger un rapport pour proposer à la maîtrise d'ouvrage des informations et données sur des projets en marche ou en étude, idées utiles et efficaces pour la bonne fin de la reprise des circulations ferroviaires pour le Pau Canfranc et au delà. Nous espérons avoir un premier document pour la deuxième quinzaine de janvier 2025. Nos propositions ont l'intention de donner un avis technique, et complètement libre de conflits d'intérêts. Nous sommes tous des passionnés du ferroviaire et les Transpyrénéens, et en particulier, le Central ou du Somport. Joyeux Noël et un magnifique 2025 pour tous et toutes.

        AFTP Alliance Ferroviaire Transpyrénéenne - Énergie TGV - Alianza de Corredores

        • Bonsoir . Comme exemple concernant les réarrangements inévitables dus au bruit voici ce lien datant du 20 12 2024 parlant des dérangements occasionnés par les décollages les avions à Toulouse Blagnac jour et nuit dont les gens se plaignent du fait de ne pas avoir ete suffisse-ment informés des travaux d’extension, même topo en vallée d'Aspe ? https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/16400-riverains-affectes-par-les-nuisances-sonores-nocturnes-de-l-aeroport-un-nouveau-chiffre-provoque-la-colere-associations-3078112.html

          Jésus Pardo

            Bonjour,

            Dans le cadre du projet de réouverture de la ligne Pau-Canfranc, des mesures acoustiques et vibratoires seront réalisées par SNCF Réseau. En fonction des résultats, des rencontres avec les riverains concernés seront organisées pour leur présenter les solutions envisageables afin de garantir le respect des normes en vigueur.

            Les maîtres d'ouvrage s’engagent à respecter les normes relatives aux nuisances sonores fixées par les pouvoirs publics dans le cadre de la préservation de la santé des riverains.

            Réponse de SNCF Réseau, le

          • Ah ! Nostalgie quand tu nous tiens-------La nostalgie de la jeunesse-------------- -----------c'est la douleur de la vieillesse-----------dans les souvenirs du passé------------- -----------les efforts fessaient plaisir---------aujourd’hui, vieux-------à quoi m'accrocher -----------Vieux grincheux que je suis ?-----Au train à vapeur pardi !------------------------ ------------Et à l'ombre de sa fumée blanche-------par la montagne réfléchie-------------- ------------Des trous dans les monts------------------- en Suisse font légion-------------------________pour laisser passer des trains________ des quels on ne voit rien________ ________où est la fumée blanche ?_____Ni dans les tunnels ni dans la montagne__ ________ et dans l’automne de ma vie ________je regarde le soleil par les vitres___ ______de poussière jaunies_______et je pense aux souvenirs_________________ _________qu'une fois pour toutes_______ ils vont, ils vont partir________________ _____plus de fumée blanche____________plus d’écho dans les montagnes_______ _________du sifflet endormi_____________et au repos, assoupi_______________ larmes, souvenirs et nostalgie__disparaîtront avec mon dernier soupir__

            Anonyme

          • Je n’ai peut-être pas su trouver tous les documents mis à la disposition du public. Parmi ceux que j’ai pu obtenir, je me suis intéressé au "dossier-de-concertation-Pau-Canfranc" et au "region_livreblanc_paucanfranc_2019_0". Cette documentation paraît assez maigre par rapport aux sommes déjà engagées en études (et qui auraient suffi à financer la reconstruction du pont de l’Estanguet). La moindre des choses aurait été de présenter des dessins précis du tracé et du profil de la ligne et de la disposition des voies d’évitement. En effet, il s’agit d’une des lignes à plus forte déclivité de France avec 43‰. Cela ne devrait pas poser de problème insurmontable. Sous le boulevard St-Michel le RER B est presque aussi difficile avec une rampe maximale légèrement supérieure à 40‰. Il faut savoir aussi que la Suisse possède quelques lignes importantes encore plus pentues, notamment le Sud-Ost Bahn. Les perspectives d’exploitation sont assez bien décrites. Il ressort qu’au sud de Bedous, la population locale est peu nombreuse et ne pourra pas apporter un trafic suffisant pour rentabiliser la réfection de la ligne. Du côté du trafic voyageurs, il faudra compter aussi et surtout sur le tourisme (vacanciers et trains touristique) et sur les trajets à moyenne ou grande distance. A cet égard, une liaison à partir de Toulouse plutôt que Pau, vers Saragosse est nécessaire. Elle permettrait d’offrir des correspondances par LGV vers Madrid. Il est hautement souhaitable que l’Espagne applique enfin la décision qu’elle avait prise vers 1986 de mettre son réseau ferré à l’écartement standard européen, ne serait-ce qu’entre Canfranc et Huesca. Bien qu’elle soit depuis longtemps la championne du matériel ferroviaire à écartement variable, il en résulterait une grande simplification de l’exploitation de part et d’autre des Pyrénées. En fait, il apparaît que la principale raison d’être de la ligne est le trafic de fret. Les deux allers et retours quotidiens de trains ordinaires rendent indispensable la mise à l’écartement standard européen des tronçons de Canfranc à Saragosse qui n’y sont pas encore. La vallée d’Aspe est affligée d’un important trafic routier intolérable dans un site aussi sensible. A vrai dire, l’interdiction du trafic de transit est à envisager, la contrepartie étant la mise en place d’un service de ferroutage à une fréquence suffisante. Dans ces conditions, la capacité offerte par les huit allers et retours quotidiens serait à peine suffisante. Quant à l’intervalle moyen de trois heures entre circulations de même sens est-il acceptable pour les transporteurs routiers ? Peut-être vaudrait-il mieux des trains moins lourds mais plus fréquents. A cet égard, on ne peut que regretter l’absence de toute esquisse d’un graphique de circulation et d’un calcul de consommation de la capacité. Les trains de ferroutage ont été sagement limités à 11 wagons Modalohr soit environ 1100 tonnes remorqués. Il semblerait aussi que ce soit un bon compromis par rapport à l’espace disponible pour installer des voies d’évitement. Du point de vue des performances de traction que cela nécessite à la montée, cela se compare aux trains de 1600 tonnes remorqués dans la Maurienne (actuellement fermée depuis bientôt 16 mois). En Maurienne on utilise pour cela trois locomotives à 4 essieux chacune. Un calcul de marche avec deux CC Euro 4000 montre que même la traction diesel permet d’aller de Pau à Canfranc en un temps tout à fait compétitif par rapport à la route. Le spectacle de deux CC Euro 4000 escaladant à pleine puissance les rampes de 43 à 30km/h aurait de quoi émerveiller tout amateur de chemin de fer. Gageons que les défenseurs de l’environnement préfèreraient la traction électrique beaucoup plus respectueuse de l’environnement parce que moins bruyante et n’émettant pas de gaz d’échappement. C’est une des raisons pour lesquelles l’électrification est indispensable, d’autant que la locomotive électrique sous caténaire est imbattable du point de vue des performances et qu’elle permet de récupérer l’énergie à la descente. Par contre les solutions futuristes telles que batteries, pile à combustible outre leur coût prohibitif ont l’inconvénient d’ajouter du poids inutile, inconvénient tolérable en plaine mais rédhibitoire sur une ligne de montagne. En conclusion : - nous sommes résolument favorables à la remise en service de la ligne de Bedous à Canfranc, - nous tenons absolument à ce qu’elle soit électrifiée de Pau à Canfranc, à l’exclusion de l’usage de la traction diesel, ou électrique autonome, - les puissances demandées dans les rampes de 43‰ commandent de choisir la tension de 25000V et surtout pas celle de 1500V pratiquée en Maurienne (d’autant que la loi européenne l’impose), - de fortes restrictions du trafic routier de fret en vallée d’Aspe s’imposent, - le nombre des trains de ferroutage et leur capacité devraient peut-être être revus pour assurer une desserte plus fréquente, - une intégration plus forte des services de voyageurs est souhaitable, pas forcément des TGV Lille Saragosse mais au moins des trains amorcés à Toulouse, - les circulations touristiques sont une bonne idée pour utiliser au mieux la ligne.

            Xavier Lavaud, Association Bordelaise des Amis des Chemins de fer (ABAC)

            • Bonjour, Le projet de réouverture de la ligne est principalement poussé par l'Espagne pour le passage du fret ferroviaire. Les habitants des Pyrénées Atlantiques ne sont probablement pas au courant de ce projet et donc impossible de faire valoir leur sentiment sur leur acceptabilité. Tandis que les habitants de la vallée ne verront pas davantage de bénéfices pour desorgorger la route, quels avantages allons-nous tirer? Les nuissances liées au bruit? A la pollution? Aux vibrations? A la congestion de la circulation? La ligne coupe par exemple la rocade paloise - je n'imagine pas ce que va engendrer l'arrêt de la circulation le temps qu'un train de 400 mètres passent quand nous voyons ce que le petit TER impose déjà aujourd'hui). Je pense aux milliers d'habitants proche de la ligne dont je fais partie qui vont vivre un enfer au quotidien. Je vous invite à aller sur le site https://croc-aspe.com/ qui, bien qu'orienté sur l'opposition claire au projet, a le mérite de mettre en avant toutes les questions "qui fâchent". Une "petite" catastrophe locale se prépare pour les Béarnais que nous sommes...

              Raphael

              • "La Voie verte Rousset"rentrerait en plus en résonnance avec la volonté de la cchb de développer les mobilités douces et notamment avec la création de la station de vélos électriques en gare de Bedous.

                Anonyme

                • Je n’ai peut-être pas su trouver tous les documents mis à la disposition du public. Parmi ceux que j’ai pu obtenir, je me suis intéressé au "dossier-de-concertation-Pau-Canfranc" et au "region_livreblanc_paucanfranc_2019_0". Cette documentation paraît assez maigre par rapport aux sommes déjà engagées en études (et qui auraient suffi à financer la reconstruction du pont de l’Estanguet). La moindre des choses aurait été de présenter des dessins précis du tracé et du profil de la ligne et de la disposition des voies d’évitement. En effet, il s’agit d’une des lignes à plus forte déclivité de France avec 43‰. Cela ne devrait pas poser de problème insurmontable. Sous le boulevard St-Michel le RER B est presque aussi difficile avec une rampe maximale légèrement supérieure à 40‰. Il faut savoir aussi que la Suisse possède quelques lignes importantes encore plus pentues, notamment le Sud-Ost Bahn. Les perspectives d’exploitation sont assez bien décrites. Il ressort qu’au sud de Bedous, la population locale est peu nombreuse et ne pourra guère apporter un trafic suffisant pour rentabiliser la réfection de la ligne. Du côté du trafic voyageurs, il faudra compter aussi et surtout sur le tourisme (vacanciers et trains touristique) et sur les trajets à moyenne ou grande distance. A cet égard, une liaison à partir de Toulouse plutôt que Pau, vers Saragosse est nécessaire. Elle permettrait d’offrir des correspondances par LGV vers Madrid. Il est hautement souhaitable que l’Espagne applique enfin la décision qu’elle avait prise vers 1986 de mettre son réseau ferré à l’écartement standard européen, ne serait-ce qu’entre Canfranc et Huesca. Bien qu’elle soit depuis longtemps la championne du matériel ferroviaire à écartement variable, il en résulterait une grande simplification de l’exploitation de part et d’autre des Pyrénées. En fait, il apparaît que la principale raison d’être de la ligne est le trafic de fret. Les deux allers et retours quotidiens de trains ordinaires rendent indispensable la mise à l’écartement standard européen des tronçons de Canfranc à Saragosse qui n’y sont pas encore. La vallée d’Aspe est affligée d’un important trafic routier intolérable dans un site aussi sensible. A vrai dire, l’interdiction du trafic de transit est à envisager, la contrepartie étant la mise en place d’un service de ferroutage à une fréquence suffisante. Dans ces conditions, la capacité offerte par les huit allers et retours quotidiens serait à peine suffisante. Quant à l’intervalle moyen de trois heures entre circulations de même sens est-il acceptable pour les transporteurs routiers ? Peut-être vaudrait-il mieux des trains moins lourds mais plus fréquents. A cet égard, on ne peut que regretter l’absence de toute esquisse d’un graphique de circulation et d’un calcul de consommation de la capacité. Les trains de ferroutage ont été sagement limités à 11 wagons Modalohr soit environ 1100 tonnes remorqués. Il semblerait aussi que ce soit un bon compromis par rapport à l’espace disponible pour installer des voies d’évitement. Du point de vue des performances de traction que cela nécessite à la montée, cela se compare aux trains de 1600 tonnes remorqués dans la Maurienne (actuellement fermée depuis bientôt 16 mois). En Maurienne on utilise pour cela trois locomotives à 4 essieux chacune. Un calcul de marche avec deux CC Euro 4000 montre que même la traction diesel permet d’aller de Pau à Canfranc en un temps tout à fait compétitif par rapport à la route. Le spectacle de deux CC Euro 4000 escaladant à pleine puissance les rampes de 43 à 30km/h aurait de quoi émerveiller tout amateur de chemin de fer. Gageons que les défenseurs de l’environnement préfèreraient la traction électrique beaucoup plus respectueuse de l’environnement parce que moins bruyante et n’émettant pas de gaz d’échappement. C’est une des raisons pour lesquelles l’électrification est indispensable, d’autant que la locomotive électrique sous caténaire est imbattable du point de vue des performances et qu’elle permet de récupérer l’énergie à la descente. Par contre les solutions futuristes telles que batteries ou pile à combustible, outre leur coût prohibitif, ont l’inconvénient d’ajouter du poids inutile. Cet inconvénient est tolérable en plaine mais il est rédhibitoire sur une ligne de montagne. En conclusion : - nous sommes résolument favorables à la remise en service de la ligne de Bedous à Canfranc, - nous tenons absolument à ce qu’elle soit électrifiée de Pau à Canfranc, à l’exclusion de l’usage de la traction diesel, ou électrique autonome, - les puissances demandées dans les rampes de 43‰ commandent de choisir la tension de 25000V et surtout pas celle de 1500V pratiquée en Maurienne (d’autant que la loi européenne l’impose), de fortes restrictions du trafic routier de fret en vallée d’Aspe s’imposent, - le nombre des trains de ferroutage et leur capacité devraient peut-être être revus pour assurer une desserte plus fréquente, - une intégration plus forte des services de voyageurs est souhaitable, pas forcément des TGV Lille Saragosse mais au moins des trains amorcés à Toulouse, afin que cette ligne ne soit pas que d'intérêt local.

                  Xavier Lavaud, Association Bordelaise des Amis des Chemins de fer (ABAC)

                  • Les informations données à l'occasion de cette concertation restent parcellaires et insuffisantes pour susciter l'adhésion au projet. Il est exact qu'il s'agit en réalité d'un avant-projet, et la concertation a mis en exergue la faisabilité et le potentiel technique beaucoup plus que les besoins. Il est par exemple permis de s'interroger sur les perspectives réelles en matière de frêt, en l'absence de consultation sérieuse des professionnels et d'étude de la demande. Exposer le nombre de liaisons quotidiennes techniquement possibles sans livrer d'éléments tangibles sur la réalité de l'utilisation est un exercice d'un intérêt limité, et aboutit de surcroît à crisper les futurs riverains. Si le stade encore embryonnaire du projet exposait forcément à ce genre de limites, beaucoup plus contestables en revanche sont les biais relevés : - l'absence de prise en compte d'éléments de référence pourtant incontournables comme le rapport INECO de 2021, ou les avis négatifs du conseil d'orientation des infrastructures (COI) de 2018 et 2023. Un débat équilibré, permettant à chacun de façonner son opinion, suppose de présenter les différentes dimension d'un même sujet. A défaut, c'est une opération de communication... - l'absence de la moindre référence au projet de traversée centrale des Pyrénées, sous-jacent en Aragon. Le fait qu'il ne soit plus d'actualité en France ne justifiait pas de l'occulter totalement, alors que les premières études ont été financées au niveau européen dans le cadre du programme RTET à la suite du sommet franco-espagnol de 2008. Cela aboutit à une présentation parcellaire, voire partiale, du sujet des liaisons ferroviaires entre France et Espagne. - l'absence de soutien de l'Etat français entraînant de fait une absence d'intégration de Pau-Canfranc au projet RTE-T, à en juger par la carte figurant en page 28 du document de concertation. - la problématique corrélative du financement, qui en l'état ne serait pas assumé par la France ou l'Union européenne... Comment prétendre informer le public en laissant ainsi de côté des aspects essentiels du sujet ? La médiatisation de la concertation ne peut masquer les insuffisances du traitement, ce qui a entrainé de surcroît une focalisation sur la question des nuisances. La personnalisation de certains échanges lors de la réunion du 16 décembre apparaît particulièrement malvenue, sur la forme comme sur le fond, et opposée au but poursuivi par la concertation. En définitive, cette concertation guidée par des objectifs louables s'est avérée décevante car la réalité est implacable : ce projet ne correspond pas aux besoins de mobilités réels d'un territoire (le Béarn) qui souffre plus que jamais de son enclavement.

                    Casadebaig Grégory

                    • En préambule, il est souhaitable de nous éclairer sur cette fameuse idéologie du "désenclavement" : considérez-vous que le territoire de la Vallée d'Aspe est un désert en matière d'activités? de services? de soins?d'éducation? d'agriculture? de commerces? d'artisans?d'emplois tertiaires? de vie culturelle? peuplés éventuellement d'"indiens" un peu arriérés, qui n'ont pas toujours Internet? Je vous répondrais que ce discours ridicule est un mensonge, ampli comme bien trop de souvent de cynisme et de mépris intolérables. Selon la vision encore bien majoritaire malheureusement chez nos décideurs, et le discours que les porteurs de projet tiennent aux populations, être désenclavé signifie en réalité jouir "enfin" du développement économique selon leur définition, de la consommation de masse, des infrastructures "modernes", des bienfaits inouïs du techno-solutionnisme qui nous sauvera seul de la rapide dégradation écosystémique, climatique et sociétale - (en revanche, les services publics en France étant exsangues, leur implantation n'est plus un argument de poids pour prôner le désenclavement...). Alors maintenant osons imaginer la suite...Après des années de travaux, le paysage détruit, des écosystèmes anéantis, des ruisseaux et rivières polluées, une biodiversité encore fragilisée, des populations humaines mises à mal pendant des mois...ENFIN, nous y voilà! Des immenses entrepôts logistiques en aluminium gris incipides et laids jonchent la plaine depuis Oloron, quelques emplois kafkaïens dans l'industrie et les blockhaus Amazon ont été créés, les petits commerces ont fermé, peut-être bien que cela est dû à l'arrivée des zones commerciales bétonnées de plus en plus près, même à l'entrée de Bedous (une verrue de béton pose déjà un premier décor depuis quelques mois, une manière de nous "habitumer" à la laideur?...), des champs photovoltaïques immenses pour produire l'électricité des motrices ont été "plantés", des concessions d'hydrogènes sur des terres nourricières se sont multipliées! Grace à ces flux dantesques, nous pouvons enfin voir déferler 50 fois par jour dans la Vallée les produits agricoles du Mercosur venant d'Espagne, des wagons de produits pétrochimiques et toxiques en direction de Zaragoza sont envoyés partout dans le monde ; cette plateforme gigantesque nous renvoit des voitures électriques et des smartphone par millions, des arbres par milliers abattus sont acheminés vers Bilbao pour être envoyés en Chine qui nous fabrique tout plein de meubles et objets qui reviennent par la Vallée pour être livrés partout en France et en Europe, et puis, on aura tout bientôt des convois militaires européens qui seront aussi acheminés! Ce serait pratique et tellement chouette de voir passer toutes ces choses et entendre le chahut permanent, en plus de celui des camions, on serait cernés des deux côtés! Pour la symétrie. Tous les Aspois seront devenus enfin de bons citoyens dans le moule économique voulu partout en France et dans le Monde par les puissants. Un bon citoyen travaille, achète et se tait. Mais les touristes, y'en aura pas! Mince alors. Ligne voyageurs : pas rentable. Abandonnée dès 2029? Ils nous avaient pas dit ça pourtant... Le transport de voyageurs pour le Tourisme est une lubie dans ce projet : attirer des amoureux de la Nature et de la Montagne dans une vallée industrialisée, ferroviaire et bétonnée, vouée à un trafic camions et trains de marchandises incessant : il n'est pas nécessaire d'avoir fait HEC pour trouver cela grotesque. Et transporter les habitants : on affrétera des bus, trop de fret sur la voie... En revanche, au vu de la piètre attractivité que ce projet engendrerait pour la Vallée d'Aspe, on peut parier sur une baisse significative du prix des biens immobiliers dans notre territoire...ah moins qu'il existe des passionnés du rail qui quittent leur havre de paix pour s'installer massivement dans l'enfer ferroviaire ? De fervents défenseurs du projet habitant un peu plus haut dans la Vallée à l'abri, qui décident de venir habiter près des voies ferrées? Quoi qu'il en soit, il faudra alors sauver les dernières vallées de montagnes voisines ou lointaines qui n'ont pas été la proie de projets aussi noirs, aller y passer des vacances pour retrouver la beauté d'un paysage de montagne... Plus technique, mais suscitant une réelle inquiétude : comment garantir que la géologie de montagne, et de cette vallée, est stable? Comment être certain que ces prochaines années et décennies ne voient pas se multiplier glissements de terrains, crues ravageuses, éboulements? Quel risque de pollution majeure en cas d'accident de trains, dont le trafic serait intense? Je me doute que les promoteurs du projet ont les arguments techniciens miracles pour contrer ce questionnement. La Vallée d'Aspe est déjà vivante. Sa population est active et vivante. Son écosystème est riche. Son paysage est exceptionnel. Le trafic routier pourrait y être régulé depuis longtemps. Le fret ferroviaire ne l'annulerait pas, il ne ferait que s'y ajouter. C'est ce qui est systématiquement constaté notamment dans les Alpes. Le trafic routier doit être régulé et le sera par la force des choses car le système et le fonctionnement mondialisés actuels s'essouffleront de facto ; anticipons de nous réinventer tous plutôt que de suivre aveuglément la course folle autodestructrice qui consiste à défendre encore et toujours le système actuel et sa logique ; ouvrons le champ des possibles pour préserver les milieux, le vivant et un projet de société éclairé et durable ! La multimodalité est à développer intelligemment, mais sans mentir sur les impacts du fret et ses conséquences, et pas de cette manière à travers de tels projets. Pour les voyageurs, La SNCF et la Région peuvent investir dans des trains type DRAISY, voués aux plus petites lignes et ce dès 2028? = DRAISY - 100% léger 100% frugal - Le train des lignes de desserte fine du territoire DRAISY, train très léger destiné au transport de personnes, est destiné à donner un nouveau souffle aux petites lignes ferroviaires des territoires ruraux". Soutenus en Occitanie et dans le Grand Est. Quid de la Nouvelle Aquitaine? Les lignes SNCF transversales et secondaires ne sont pas correctement prises en compte par la SNCF, qui ne semble pas chercher à développer la multimodalité dans les territoires pyrénéens et pratique trop souvent des tarifs exorbitants qui ne poussent pas à abandonner la "bagnole"pour des trajets plus importants. Exigeons ces investissements logiques et non la dépense indécente d'argent public pour des projets titanesques et anachroniques. Car nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère où il est urgent de réinventer nos modes de vie, nos démocraties, notre citoyenneté, trouver des solutions individuelles et collectives autres que celles basées sur le tryptique néolibéral éculé et ravageur, qui vise la croissance infinie, la sainte trinité "Production, Consommation, Destruction" au profit d'un groupe humain de plus en plus restreint, engendrant une injustice sociale et environnementale cauchemardesque...Il est urgent de rappeler que l'Economie n'est pas l'Alpha et l'Omega d'une société, qu'elle est au service de l'humanité et non l'inverse. Et nous nous devons de le rappeler aux élus lorsqu'ils parlent d'intérêt général. Or, qu'un territoire échappe potentiellement, et ne serait-ce qu'un peu?, à la prédation du système ultralibéral est inadmissible pour les industriels et les décideurs englués dans leurs certitudes et leur logique servile auprès des lobbys. L'argument du "bientôt désenclavé" est le fantasme idéal pour vendre un projet qui n'est voué qu'au profit de quelques uns servant au passage l'hubris de quelques autres. Quand tout sera détruit, nous n'aurons que nos yeux pour pleurer. Et les générations futures auront raison de ne pas nous pardonner.

                      Lola

                      • Je pense que la réouverture de la ligne Pau-Canfranc serait très bénéfique : - diminution du nombre de camions sur la RN134 (ferroutage) et donc diminution de la pollution (émission de CO2 et bruit) - plus grande facilité de déplacement pour les habitants de la vallée d'Aspe (alternative au "tout voiture") - développement des échanges avec l'Espagne entraînant des retombées économiques (hôtellerie, commerce, tourisme) intéressantes pour Oloron et les autres communes

                        Maïté Lespérance

                        • Concernant l'aspect économique, le projet est une coquille vide : les arguments sont les mêmes que ceux exposés lors de la création du tunnel du Somport, et l'expérience montre que les opposants au tunnel avaient raison sur cet aspect : aucune retombée économique au niveau local mais augmentation des nuisances, de la pollution et des accidents. Il y a de bons arguments pour la réouverture du train mais il semblerait que deux visions s'opposent radicalement : une vision idéaliste de service public (qui par essence n'a aucun objectif de rentabilité), et une vision de rentabilité économique qui ne pourra être atteinte que par le frêt exclusif (et encore, très difficilement). Du coup, pourquoi pas mixer les deux, mais il ne faut pas imaginer que le frêt financera tout. Il faut une ligne de voyageurs, avec du frêt, mais dans un objectif de service public. Il n'est pas réaliste d'imaginer de faire circuler des trains de frêt jour et nuit. Je suis pour la réouverture d'une ligne dédiée aux voyageurs, incluant quelques trains de frêt, mais pas dans les proportions annoncées et au détriment de la population locale et de la faune. Ce projet doit s'inscrire dans une vision globale de l'ensemble du réseau de chemin de fer français, les investissements doivent être réfléchis en conséquence et ne pas se faire au détriment d'autres portions plus utiles à la population. Quel est l'intérêt public de faire passer les marchandises dans la vallée d'Aspe, alors que des réseaux existent déjà au Pays Basque et en Pays catalan. Quel impact réel sur le nombre de camions si aucune régulation routière n'est mise en place ? On peut ne pas être d'accord avec le projet tel qu'il est proposé aujourd'hui sans être un sauvage arriéré amoureux des camions.

                          Anonyme

                          • La condescendance de M.Rousset vis à vis des riverains de la ligne serait peut-être dégonflée si sa résidence secondaire n'était pas à Lescun mais en bord de ligne. S'il est prêt à échanger sa maison je me tiens à sa disposition pour une visite. Les décideurs ne sont jamais les premiers impactés. Ce projet est purement politique et ne profiterait réellement qu'aux Aragonais. Si M.Rousset tient à laisser son nom à la postérité, se sera comme étant celui qui a oeuvré à la mise en place d'un fiasco économique et environnemental. Il nous semblait que M.Rousset connaissait assez bien la vallée d'Aspe pour savoir qu'elle avait sa propre économie, même s'il semblerait qu'elle ne soit pas assez importante pour qu'il la prenne en considération quand il dit que la vallée d'Aspe n'a pas d'activité économique. Qu'apporteraient les trains de frêt ? Les arguments de cours d'école de M.Rousset, du type "si vous êtes contre le train, vous êtes pour les camions", m'inquiètent quant à sa capacité à gérer un dossier d'une telle dimension.

                            Anonyme

                            • Données sur la Fréquentation de la Pau-Bedous, XVIIe ligne sur 34 en matière de trafic en Nouvelle-Aquitaine...(Suite-Message du 20-XII-2024) Il y a eu un dysfonctionnement sur un des doc que j'ai envoyé. Je joins donc le doc adéquat qui annule précédent.(2è message du 20-XII-2024). Merci de changer les 2 graphiques (Bonne Version ici jointe)

                              Anonyme

                            • Je ne souhaite pas que continue, ici, ou ailleurs, la destruction de nos cadre de vie, et de nos ressources naturelles et ce, sur l'Autel des derniers soubresauts de la société de consommation qui montre chaque jour maintenant un peu plus ses limites. Ce modèle de société qui n'a pas 1 siècle d'existence emporte tout sur son passage, au nom d'un libéralisme destructeur. Tous les biens que nous utilisons proviennent de quelque part et aboutissent quelque part. Tous nécessitent énormément d’énergie pour, leur transformation, leur transport ou leur recyclage. Notre société de consommation est un train projeté contre un mur, le mur de l’incapacité réelle de la planète à fournir un cadre de vie vivable à long terme si celle-ci continue d’adopter le modèle de consommation comme idéal de développement. L'axe Saragosse - Hambourg via la Vallée d 'Aspe ne servira que les intérêts des grands groupes industriels, mais jusqu'à quand ? Entre temps, nous aurons détruit une ressource naturelle et un cadre de vie, qu'aucune technologie ne pourra restaurer. Je suis en colère, je suis triste, je suis effrayé car je sens bien que les lobbys industriels et les monarques de nos régions , puissants communicateurs, avancent inéluctablement leurs arguments tels des Machiavel qui jouent avec nos peurs ; dans l'intérêt de qui ? A qui profitera ce crime contre ce qui reste de notre nature ?

                              Anonyme

                              • Contribution à la Concertation sur le projet de réouverture de la ligne Pau – Canfranc - Sarragosse Par sa raison d'être l'AFAC est un défenseur du Chemin de fer et des solutions qui lui permettent d'assurer le meilleur service aux populations et aux territoires. Cette “mission” a pris encore plus d'importance depuis que les problèmes d'environnement ont mis en évidence que le chemin de fer est la solution la plus économe en énergie et en émission de gaz à effet de serres autant pour les transports de voyageurs que de marchandises. Le projet présenté nous semble satisfaire à ces critères en proposant le rétablissement d'une relation ferroviaire internationale Pau-Saragosse voyageurs et fret et le développement des relations TER dans la vallée d'Aspe. La relation fret est particulièrement importante et devrait permettre de décharger la RN 134 de ses trop nombreux poids lourds. Pour ce faire une navette du type de celle en vigueur dans les Alpes doit être mise en place dès la mise en service de la ligne. Les wagons Modalohr nous semblent bien adaptés à cette fonction. Cette navette doit faire partie intégrante du projet ce qui comprend les deux plateformes spécifiques (Lohr ou autre) nécessaires coté français et espagnol. Nous souhaitons d'ailleurs que certaines mesures administratives ou financières incitent les transporteurs à utiliser la navette porte camion pour le trafic international. L'importance de cet aspect fret fait que l'électrification est obligatoire (c'est dit dans le dossier) car la puissance nécessaire en rampe de 43 pour mille pour tirer/pousser un train suffisamment long pour être rentable n'est pas possible par des trains à batteries ou à hydrogène. Le diesel serait possible (3 locomotives probablement) mais ce serait à l'encontre des objectifs cherchés et de toute façon pas acceptable par les riverains (bruit-pollution). Même en électrique il faudra probablement 2 locomotives CC (ou 3 BB) pour ne pas avoir de problème d'adhérence car la navette de 11 wagons Modalhor, présentée comme une des solutions, représente environ 1200 t en charge. Le dossier est avare d'éléments techniques, nous aurions aimé trouver une estimation des temps de parcours et une amorce de graphique permettant de visualiser la répartition des circulations TER, IC (internationaux), et fret (en particulier de jour) et les croisements nécessaires. Il est d'ailleurs possible que ce travail permette de réduire le nombre de gare de croisement (sans garantie). Une suggestion : Le nombre d'habitant de la partie non-circulée est faible : 994 habitants. On tombe à 300 habitants au sud d'Accous . Accous et Lées-Athas regroupent 684 habitants soit plus que Bedous, je propose que les TER Pau-Bedous soient prolongés à Accous (dont la gare est à 1 km à vol d'oiseau de Lées-Athas). Ce serait donc cette gare qui serait aménagé en terminus intermédiaire à la place de Bedous, soit + 2,2 km. Et en attendant : Cette concertation a permis aux locaux de s'exprimer et beaucoup regrettent la piètre qualité du service et les insuffisances des horaires proposés. Il ne faudrait pas que l'éventualité de ce projet bloque toute volonté de progrès. Il faut absolument que SNCF Réseau mette en place un système de signalisation qui permette de mettre plus d'un autorail sur la ligne entre Oloron et Bedous et rajoute un ou deux point de croisement supplémentaire pour augmenter les fréquences et mieux aménager les correspondances à Pau. Cette période d'attente pourrait être mise à profit pour prolonger la ligne à Accous comme proposé ci-dessus. Ce serait de toute façon utile même sans prolongement à Canfranc. Nous n'abordons pas les problèmes d'environnement et de nuisances pour les riverains de la ligne et pendant les travaux, d'autres s'en chargent et ils ont raison de le faire. Pour nous c'est l'intérêt général qui prime et ce projet a suffisamment d'intérêt pour être recevable malgré un coût annoncé qui évidemment va poser problème dans la période que nous vivons. En conclusion l'AFAC Aquitaine donne un avis favorable à la réalisation de ce projet Jacques Ottaviani - Président AFAC Aquitaine

                                Jacques Ottaviani - AFAC Aquitaine

                              • pour apporter un complément à la contribution de Monsieur Didier Marion ...il y a à peine un an je me suis retrouvée dans la zone de toutes les palissades après Pont Suzon face à un chevreuil qui avait emprunté ce corridor et était affolé car coincé. J'ai réussi à force de klaxon à lui faire faire demi tour et l'accompagner au pas jusqu'à l'entrée du corridor. Preuve que la faune n’arrive pas à franchir ces passages artificiels et qu'on la perturbe.

                                Anonyme