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Notre réseau ferré ne se limite pas aux lignes à grande vitesse. Saviez-vous que dans près de 40 % des cas, il s’agit de lignes de desserte fine des territoires ? Et comme le mode ferroviaire est bon pour la planète, cet ancrage territorial fort nous oblige à poursuivre nos efforts afin de rester un moteur de la transition écologique dans les territoires, au travers de chacune de nos activités.

Contribuer au développement des territoires

Notre démarche de responsabilité sociale et environnementale témoigne de notre engagement vis-à-vis des territoires. Nous entretenons au quotidien une relation de confiance avec nos parties prenantes pour coconstruire un réseau durable et adapté à leurs besoins.

Favoriser la transition énergétique

Les chiffres sont sans appel : aujourd’hui en France, le secteur des transports est responsable de 31 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). Or, le ferroviaire n’y participe qu’à hauteur de 0,3 %, alors qu’il transporte 11 % des personnes et 9 % des marchandises au niveau national !* Face à l’urgence climatique, le train, transport bas carbone par excellence, apparaît donc comme le levier central pour atteindre la neutralité carbone en France d’ici 2050.

*Source Citepa, 2020.

Nos engagements phares d'ici 2030

Si le train est bon pour la planète, nos activités industrielles génèrent des impacts environnementaux sur lesquels nous prenons des objectifs forts à l’horizon 2030 :
  • - 25 %

    d’émissions carbone liées au cycle de vie de nos matériaux.

Développer l’économie circulaire

Chaque année, près de 2 Mt de matériaux (rails, ballast, traverses en bois et en béton…) sont retirées des chantiers d’entretien ou de modernisation des 28 000 km de lignes du réseau ferré national. En valorisant ces matériaux, nous réduisons nos déchets tout en augmentant notre performance économique et environnementale. 

La valorisation des matériaux de la voie

Le réemploi de ballast

En 2026, nous mettrons 25 % de ballast réemployé sur les voies de chemin de fer. Autrement dit, environ 500 000 tonnes de ballast remises sur le réseau ferroviaire à partir de ballast retiré des voies. C’est plus de 4 fois le poids de la tour Montparnasse qui ne sera pas extrait des montagnes françaises !

Concilier travaux de maîtrise de la végétation et biodiversité

Le saviez-vous ?

Avec 28 000 km de lignes et 95 000 ha d’emprises ferroviaires, nous hébergeons et traversons une multitude d’écosystèmes dont nous devons prendre soin. C’est pourquoi nos engagements en matière de préservation de la biodiversité dépassent la stricte application de la réglementation. 

Trois engagements pour protéger la biodiversité

Maîtriser la végétation dans le respect de la biodiversité

Désherber les voies et leurs abords est indispensable à la sécurité et à la régularité de la circulation des trains. Mais comment limiter le recours aux traitements ? Notre stratégie de maîtrise de la végétation nous a conduits à cesser d’utiliser le glyphosate fin 2021 et à le remplacer par une solution basée à 95 % sur le biocontrôle. Nous avons aussi modernisé nos trains désherbeurs afin de privilégier les traitements de précision par détection de la végétation. Cette stratégie répond à la fois aux exigences de la loi Egalim ainsi qu’à notre Charte d'engagements relative à l'utilisation des produits phytosanitaires, élaborée à la suite de la grande concertation nationale conduite en 2020 et 2021.

Restaurer les continuités écologiques des cours d’eau

Les ouvrages de SNCF Réseau (ponts…) peuvent faire obstacle à la circulation de la faune aquatique. Pour rendre les ouvrages « transparents » et pour protéger la ressource en eau, l’entreprise s’engage. Elle œuvre au maintien, à la remise en état, voire à la création de continuités écologiques des cours d’eau.

Restaurer les continuités écologiques terrestres 

De même, SNCF Réseau cherche à augmenter la transparence écologique du réseau ferroviaire en restaurant les principales continuités écologiques terrestres. Et en mettant en œuvre des mesures d’atténuation du risque de collision avec la faune sauvage (dispositifs innovants anti-intrusion, passages à grande faune...).

Réduire le bruit ferroviaire

Les circulations et les chantiers ferroviaires engendrent des nuisances sonores. C’est pourquoi nous menons une politique de prévention et de réduction de la pollution sonore. Pourquoi est-ce important ? Parce que l’enjeu est à la fois sanitaire et social : il s’agit de préserver la qualité de vie des riverains du réseau et la santé de nos équipes sur le terrain. Réduire les nuisances sonores est une condition nécessaire pour que riverains et collectivités accueillent favorablement nos projets ferroviaires. 978 riverains du réseau ferré ont bénéficié d’un traitement points noirs bruit en 2022