La 10è édition de la journée nationale de sensibilisation aux dangers aux passages à niveau (PN) s'est tenue à Dieppe le 2 juin. Cette nouvelle édition était l’occasion de rappeler la politique de prévention et de sensibilisation de SNCF Réseau menée en partenariat avec la Sécurité Routière.
En 2016, 111 collisions ont été dénombrées et 31 personnes ont trouvé la mort.
En Normandie, en 10 ans, 34 collisions ont été dénombrées et 11 personnes ont trouvé la mort. C’est moins qu’il y a dix ans, mais toujours trop.
20% des automobilistes français déclarent avoir déjà franchi un passage à niveau en ne respectant pas la signalisation (selon une étude TNS Sofres menée en 2015). Les usagers de la route sont conscients de l’attitude à adopter aux abords d’un passage à niveau, mais chacun effectue son propre arbitrage devant la fermeture de l’un d’eux. Les habitudes ou la mauvaise appréciation de l’attente poussent certains à traverser en ne respectant pas la signalisation.
Un passage à niveau est un croisement entre la route et le réseau. Il n’est pas dangereux si l’on respecte les règles du code de la route.
98% des accidents en lien avec un passage à niveau sont dus à des comportements des usagers de la route (les 2% restants sont principalement dus à des actes de malveillance) :
- dans 59% des cas, l’usager routier sait que le PN existe et est fermé ou en cours de fermeture, et choisit délibérément de le franchir
- dans 38% des cas, il sait que le PN existe, mais commet une erreur d’analyse et se retrouve immobilisé sur le PN
- dans seulement 1% des cas, il ne remarque pas le PN ou trop tardivement
Un train lancé à 100 km/h met un kilomètre pour s’arrêter, contre 100 mètres pour une voiture.
Une collision entre un train et une voiture est mortelle une fois sur deux pour l’automobiliste. En comparaison, 5% des accidents de la route sont mortels.
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