Projet en concertation

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Le projet d'optimisation de l'avant-gare de Paris Saint-Lazare consiste en la création d’un pont ferroviaire, appelé saut-de-mouton, permettant de séparer les flux des trains normands et des trains franciliens afin d'améliorer la régularité et permettre le développement du trafic sur l'axe Paris-Normandie.

Actualités - Publication du mémoire du maître d'ouvrage

Le projet en bref

 

Le projet d’optimisation de l’avant-gare de Paris Saint-Lazare consiste en la création d’un pont ferroviaire, appelé saut-de-mouton, permettant à deux groupes de voies de passer l’un au-dessus de l’autre à proximité de la gare de Paris Saint-Lazare :

  • les voies du groupe 5, sur lesquelles circulent des trains normands du réseau Nomad et des trains franciliens de la ligne J en direction de Mantes-La-Jolie et Vernon via Poissy (ligne J5) ;
  • les voies du groupe 6, utilisées par les trains de la ligne transilien J en direction de Mantes-la-Jolie et de Gisors via Conflans-Sainte-Honorine (ligne J6).

Ce saut-de-mouton permettra de séparer ces deux types de trains en leur évitant de se croiser à l’entrée de la gare, là où les aiguillages permettent le raccordement de toutes les voies desservant les quais. 

Construire un saut-de-mouton pour optimiser la gare de Paris Saint-Lazare

 

Aujourd'hui, la gestion des circulations des trains dans l'avant-gare de Paris Saint-Lazare est particulièrement complexe du fait de la configuration singulière de la gare. En effet, les quais longs sont décalés par rapport aux voies par lesquelles arrivent les trains longs des lignes normandes du réseau Nomad. Ainsi pour rejoindre les quais longs qui leur sont assignés du fait de leur taille, les trains normands doivent couper plusieurs voies grâce à des aiguillages et se mêlent ainsi avec des trains franciliens de la branche nord de la ligne J du réseau Transilien.

La séparation des flux transiliens et normands en gare de Paris Saint-Lazare est essentielle pour fluidifier les circulations et ouvrir des perspectives de développement de l’offre à plus long terme sur l’axe Paris-Normandie.

L'ouvrage

La zone d’implantation choisie pour la création de cet ouvrage se trouve à la limite des communes de Paris (17ème arrondissement), de Levallois-Perret et de Clichy. Elle est située à proximité d’un centre de maintenance des trains SNCF, appelé technicentre, et de la gare de Clichy-Levallois.

Deux options architecturales ont été étudiées et sont aujourd’hui soumises à la concertation :

  • Option 1 - Bow-string
  • Option 2 - "Boîte" en béton

Le calendrier des travaux et du projet

Les travaux de réalisation du projet se dérouleraient en plusieurs étapes :

  • des travaux préparatoires auraient lieu sur les voies de service dédiées à la maintenance et au garage des trains (durant 1 an) ; 
  • des travaux de réalisation de l’ouvrage d’art auraient lieu d'abord uniquement sur les voies de service (durant 1 an et demi), puis nécessiteraient la coupure du groupe 6 (durant 1 an) ;
  • le réaménagement des voies de circulation nécessiteraient également la coupure du groupe 6 et quelques coupures ponctuelles du groupe 5 (durant 6 mois) ;
  • la mise en service du saut-de-mouton interviendrait ensuite.

L’organisation des travaux a été conçue pour impacter le moins possible l’ensemble des voyageurs sans obérer l’avenir. Ainsi, l’offre ferroviaire pourrait être maintenue à 100%, y compris en heures de pointe à l’exception de quelques week-ends et des 2 semaines précédant la mise en service. L’impact principal des travaux se limiterait à une perte de régularité pendant la période de pointe du matin durant la coupure du groupe 6 (1 an et demi au total). Le soir, des optimisations pourraient être envisagées pour minimiser cette perte. 

Cet impact provisoire, qui concernerait surtout les trains normands et ceux de la ligne J6, apparaît relativement contenu par comparaison avec des projets de même ampleur. L’analyse socio-économique montre également que les avantages du projet pour les voyageurs sont 30 fois supérieurs à l’impact des travaux, et compensent en quelques années les pertes de régularité liées aux travaux.

Qui porte et finance ce projet ?

SNCF Réseau, gestionnaire du réseau ferré national, est le maître d’ouvrage de ce projet. Les premières études ont été financées par l’État, la Région Normandie et l’Union Européenne. En vue du financement de sa réalisation, le projet a été retenu par l’État dans son plan d’avenir pour les transports sur la base des propositions faites en 2023 par le Conseil d‘orientation des infrastructures. 

Aux conditions économiques de juin 2021, le coût du projet est compris entre 220 et 250 millions d’euros, en fonction de l’option d’ouvrage technique qui sera retenue. Le financement des études en cours représente un montant de 3,6 millions d'euros, dont la répartition est indiquée ci-contre.

Les rencontres de la concertation

Les réunions publiques et locales

Une concertation préalable sous l'égide de la CNDP

En application de l'article L.121-17.I du code de l'environnement et aux conditions fixées par les articles L.121-16 et L.121-16.1, SNCF Réseau a décidé d'organiser une concertation préalable volontaire et de saisir la Commission Nationale du Débat Public (CNDP).

Isabelle Jarry et Jacques Roudier sont les garants de la concertation, nommés par la CNDP. Ils ont pour pour mission de veiller à la qualité de l’information et à la participation du public durant la concertation. Ils sont indépendants du maître d'ouvrage et dans une position de neutralité à l'égard du projet. Ils seront présents aux rencontres.

Pour contacter les garants : [email protected] 

Le bilan des garants

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Vos avis, vos questions et nos réponses

Retrouvez l'ensemble des questions et avis déposés au moyen du formulaire de contribution en ligne et une retranscription des coupons T réceptionnés par voie postale. 

Toutes vos contributions seront versées au bilan de la concertation.

Date de clôture du registre : dimanche 22 septembre 2024. Au-delà de cette date, les avis ne pourront plus être pris en compte dans le cadre du bilan de la concertation.