C’était une gageure, compte tenu de la période de confinement et des contraintes imposées par la crise sanitaire sur ce chantier : l’engagement de près de 70 agents depuis le 16 mars dernier a permis de conforter rapidement le talus et de remettre en état les infrastructures abîmées.
Les TGV peuvent donc à nouveau emprunter la ligne à grande vitesse pour relier Paris et le Grand Est. Seule différence, leur vitesse est réduite à 80 km/h sur un tronçon de 14 km autour de la zone du talus, qui est désormais surveillée par des capteurs de mouvement par mesure de sécurité.
Ce ralentissement entraînera un allongement moyen du temps de parcours de 14 minutes environ pour 70% des TGV, qui pourra s’étendre jusqu’à 25 minutes pour des raisons liées à la gestion des circulations (cet allongement atteignait 45 minutes lorsque les TGV étaient détournés sur ligne classique).
En parallèle, le collège d’experts missionnés par SNCF Réseau poursuit son travail pour identifier la cause du glissement et définir la consistance des travaux à réaliser. C’est seulement au terme de ces travaux que les TGV pourront à nouveau circuler à 320 km/h sur les 14 km du tronçon.