Des enjeux partagés
Le protocole définit les modalités d’indemnisation en cas de potentiels dommages. Comme le souligne Michel Etchegaray, Directeur général adjoint Stratégie, Programmation et Maîtrise d’Ouvrage chez SNCF Réseau, « la signature de ce protocole est le résultat d’une étroite collaboration avec l’APCA et la FNSEA et représente un levier significatif de gestion et de performance des projets ferroviaires. Elle aura un impact fort sur les plannings de réalisation de nos projets. Enfin, le protocole favorisera un dialogue enrichi avec le monde agricole, une partie prenante essentielle de nos activités. »
Des opérations clairement identifiées
L’accord fixe les modalités de transfert de propriété et les conditions de constatation et de réparation qui incombent à SNCF Réseau à l’issue des opérations suivantes :
- opérations d’archéologie préventive,
- occupations temporaires (dépôt définitif, dépôt temporaire) hors des emprises,
- dommages de travaux publics et modalités de mise à disposition, de prise de possession et d’acquisition foncière,
- compensation collective agricole et compensation environnementale.
Les acteurs de la mise en œuvre du projet
Le protocole s’impose aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises désignées par SNCF Réseau. Pour chaque projet de travaux ferroviaires, le protocole national s’adapte aux spécificités agricoles régionales via une convention de partenariat et une convention d’application locale.
Un échéancier défini
Le protocole s’applique pour trois années reconductibles. SNCF Réseau et ses partenaires se réuniront tous les deux ans pour faire le point sur son application.