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Publié leDimanche 27 avril un TER a, de nouveau, heurté un arbre tombé sur la voie entre Morcenx et Mont de Marsan, dans le secteur d’Arjuzanx – Arengosse. C’est le deuxième incident de ce type dans la même zone (1200 m séparent les deux incidents) entre le 14 avril et le 27 avril, en l’absence d’alerte météo et malgré les mesures déjà initiées, semaine dernière, par SNCF Réseau (tournée de reconnaissance et abattage d’une dizaine d’arbres dans la zone du premier évènement). La cause de ces chutes résulte de la déstabilisation du massif forestier à la suite des fortes pluies qui ont détrempé les sols.
Depuis le début de la semaine, les tournées d’inspection se déroulent sur l’ensemble du linéaire en présence d’un écologue. Des experts de l’ONF rejoindront la zone début de semaine prochaine. Parallèlement, les abattages d’arbres à risque ont débuté.
Afin de faciliter le recensement des arbres à risque et d’accélérer les opérations d’abattage, une interruption totale des circulations interviendra à partir du lundi 5 mai au matin jusqu’au vendredi 16 mai au soir.
Du mercredi 30 avril au dimanche 4 mai :
Du lundi 5 au dimanche 18 mai :
La reprise des circulations est programmée au plus tard le dimanche 18 mai.
Les informations précises sont actualisées en temps réel sur les canaux habituels (fiches horaires sur le site TER Nouvelle-Aquitaine, affichage et information voyageurs en gare…)
un enjeu de sécurité et de régularité pour SNCF Réseau et pour ses clients.
Ces incidents reflètent des enjeux plus larges dus aux conditions climatiques. En effet, les évolutions climatiques que nous connaissons (sécheresse, canicule…) entrainent une augmentation du nombre d’arbres à risque (dépérissement, développement de maladies) et provoquent une fragilisation d’arbres sains (fortes pluies pendant plusieurs semaines).
La majorité des arbres qui tombent n’étaient pas identifiés à risque ou ne présentaient pas des conditions particulières dégradées.
Face à cette situation, SNCF Réseau développe des outils d’identification automatisés dont certains seront industrialisés cette année.
En première approche, les chutes d’arbres en France ont augmenté de plus de 80% en dix ans (étude de l’Institut National de l’Information Géographique). Les spécialistes constatent une fragilisation des arbres du fait du réchauffement climatique à laquelle s’ajoute la prolifération de parasites et de maladies.
Sur le réseau, en 2023, on constate 2000 incidents liés à des arbres, soit une augmentation de 50% par rapport à 2022. Cette augmentation soudaine (a priori liée au nombre record de journées classées en vigilance rouge en 2023, 135 journées) s’est prolongée en 2024.
Il faut rappeler que la stratégie de gestion des arbres de SNCF Réseau, et parce que la réglementation ne le permet pas, n’est pas de couper tous les arbres à proximité des voies mais de couper uniquement les arbres identifiés à risque (trop proches des voies ; qui présentent des signes de fragilité avec un risque de chute).
Concernant les arbres tiers, les critères établissant la matérialité du risque sont obligatoirement associés aux mises en demeure. Aujourd’hui nous n’avons pas de réel pouvoir en pratique d’intervenir chez un tiers si ce n’est d’inciter, de rappeler les risques et inviter les propriétaires concernés à abattre les arbres qui présenteraient un risque pour les circulations.
Le budget annuel national alloué pour le traitement de la végétation afin d’assurer la sécurité des circulations s’élève à 240 millions d’euros. Il s’agit du premier poste de maintenance du réseau. Il permet de réaliser les opérations suivantes :
Ce plan d’action a été construit pour tenir compte des enjeux de sécurité et de régularité dus à la végétation. Il reprend donc pour cette année plusieurs actions dont :
