Nos engagements en faveur du développement durable

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SNCF Réseau, acteur majeur de la lutte contre les changements climatiques et à la réduction des émissions carbone, a un rôle important à jouer pour réduire l’empreinte écologique de l’activité ferroviaire.

Le développement durable au cœur de nos projets

Découvrez les initiatives environnementales de SNCF Réseau Bretagne et Pays de la Loire au travers des projets concrets.

Appliquer la séquence Éviter, Réduire, Compenser

La démarche ERC (Éviter, Réduire, Compenser) est un principe fondamental en matière de gestion environnementale et de protection de la biodiversité. Elle vise à minimiser l’impact environnemental des activités humaines.

Cette démarche est intégrée dans tous nos projets afin de garantir le respect des obligations réglementaires et réaliser les projets les moins impactant pour l'environnement. Chaque projet de construction ou de maintenance est évalué en tenant compte de ces trois étapes.

Exemple d'application

Un exemple d’application est le récent contournement de Donges (44) et de ses sites industriels. L’application de la séquence ERC a abouti à 17 hectares de zones de compensation environnementale afin de pallier les impacts du projet sur la faune et la flore dont :
450

arbres plantés

18

abris construits pour la faune

11

mares créées et 2 restaurées

20

ans de suivi et de gestion

Réduire les émissions carbone

 

Réduire les émissions de carbone est au cœur de nos projets, c’est pourquoi SNCF Réseau s'implique pleinement dans l'économie circulaire et l'éco-conception.

 

SNCF Réseau est engagé dans une démarche ambitieuse d'économie circulaire visant à donner une seconde vie aux matériaux de la voie et à économiser les ressources naturelles.

Un exemple de projet éco-conçu

Le chantier ferroviaire s'étendant de Dinan à Lamballe incarne une approche éco-conçue résolument axée sur la réduction de l'impact environnemental de ce projet. À cette fin, des solutions novatrices ont été mises en place.

Pour préserver les ressources naturelles et minimiser l'extraction de matériaux du sol, la décision a été prise de réduire l'utilisation de ballast, un matériau essentiel à la stabilité des voies ferrées, en passant de 20 cm à 15 cm.

SNCF Réseau a privilégié le réemploi de matériaux existants dans le cadre de ses engagements en faveur de pratiques plus durables. Une démarche significative a été entreprise avec le réemploi de 55 kilomètres de rail sur les 82 kilomètres qui ont été retirés. Cela contribue à préserver la matière première et à diminuer les émissions de carbone associées à leur fabrication. De plus, des éléments déjà disponibles localement, tels que les traverses de chantier et les aiguillages existants, ont été réutilisés, minimisant ainsi la demande de nouveaux matériaux.

Chiffres clés du projet

67 %

de rails réemployés

3 332

tonnes

de rails recyclés

3 665

tonnes

de traverses métalliques recyclées

3 700

traverses

de bois récupérées

58 %

d’émission de CO²

en moins pour les matériaux grâce au réemploi

8100

tonnes de CO²

économisées sur le poste des matériaux

Réagir face aux changements climatiques

Le saviez-vous ?

La direction territoriale Bretagne - Pays de la Loire de SNCF Réseau se préoccupe de la vulnérabilité de ses infrastructures ferroviaires au changement climatique.

Afin de mieux connaître les enjeux et les priorités à anticiper, des ateliers ont été organisés en interne, avec le concours du Cerema. Ils ont permis de capitaliser sur l’expérience et l’expertise des différents métiers de l’entreprise et analyser les effets du changement climatique sur les principaux aléas auxquels le réseau ferroviaire de nos deux régions est d’ores et déjà exposé (chaleur, feux de végétation, pluies intenses, ruissellement, etc.). 

Ces ateliers ont été riches d’enseignements et ont identifié les composants de l’infrastructure ferroviaire qui risqueront d’être plus fréquemment endommagés à l’avenir du fait du dérèglement climatique. Ils ont été l’occasion de partager sur la nécessité de travailler dès maintenant aux moyens d’adapter l’infrastructure, mais aussi les procédures d’exploitation et de maintenance. Un poste de signalisation construit aujourd’hui a par exemple une durée de vie de plus de 40 ans ; il faut donc anticiper les évolutions du climat auxquelles il sera confronté à l’avenir.

La démarche va se poursuivre en 2024 pour :

  • Lancer une étude de vulnérabilité afin de déterminer finement les évolutions possibles des phénomènes les plus impactants pour le réseau ferroviaire, leur localisation géographique, et leurs conséquences pour ses composants.
     
  • Définir des actions possibles pour engager l’adaptation du réseau au changement climatique à l’échelle de chaque métier de SNCF Réseau (exploitation, maintenance, projet et ingénierie).

Nos travaux au service de l’environnement et des habitants

Découvrez comment nos travaux sur les territoires de Bretagne et Pays de la Loire sont conçus dans une optique de préservation de la nature et d'amélioration du cadre de vie.

Garantir la conformité environnementale

Des travaux de rétablissement de la continuité écologique de la rivière de l’Urne, à Yffiniac dans les Côtes d’Armor ont été réalisés fin 2022.

A la suite de la construction de la ligne Rennes - Brest, la continuité écologique avait été interrompue avec la dérivation du cours d'eau et la création de chutes d'eau empêchant les anguillettes de remonter le courant pour se développer en amont.

Les études menées par le bureau d’étude Hydroconcept ont permis de trouver une solution pour rétablir cette continuité grâce à la mise en place d’une passe à anguillette, espèce cible définie par arrêté préfectoral.

Préserver la biodiversité

La préservation de la biodiversité est un des engagements majeurs de notre démarche de développement durable. De nombreuses actions ont permis de protéger la vie sauvage qui vit aux abords de nos emprises ferroviaires.

Préservation des crapauds calamites

A Rezé, en Loire Atlantique, nous avons établi une convention de partenariat avec l’association Bretagne Vivante pour préserver une espèce rare et protégée : le crapaud calamite. 

Ces amphibiens se reproduisent dans les fossés adjacents à la voie ferrée. Pour favoriser leur reproduction, deux bâches ont été posées au fond des fossés afin de retenir l’eau. Des suivis réguliers ont été mis en place, avec des visites toutes les deux semaines pendant la période de reproduction, pour compter les spécimens adultes et les têtards à différents stades de développement. 

Les résultats sont encourageants, avec une augmentation du nombre d’individus et une présence prolongée d’une année à l’autre, suggérant que les mesures mises en place sont efficaces dans la protection de cette espèce vulnérable.

Préservation des chauves-souris en Bretagne

La Bretagne abrite une riche diversité de chauves-souris, essentielles pour l’équilibre des écosystèmes locaux. Ces dernières affectionnent particulièrement les ouvrages ferroviaires. C’est pourquoi une convention de partenariat a été signée avec Bretagne vivante, afin d'étudier et de pérenniser des colonies de chauves-souris dans 3 ouvrages ferroviaires situés en Ille-et-Vilaine, Finistère et Morbihan.

Pour ne pas perturber les chiroptères, ont été mises mis en place des mesures de protection sous les viaducs et les ponts où les colonies hibernent. Des grilles et des portes ont été installées pour empêcher l’accès du public aux sites, garantissant ainsi la tranquillité de ces chauves-souris. Seuls sont autorisés les accès de Bretagne vivante pour le suivi des populations et de SNCF Réseau pour la maintenance des ouvrages.

Réduire la pollution sonore

Le saviez-vous ?

La lutte contre le bruit des transports terrestres est réglementée et elle comprend deux grands volets, un volet préventif et un volet curatif. Le traitement des points noirs du bruit ferroviaire (PNBf) relève du volet curatif. 

Une étude menée en 2022 et en 2023, a permis d’identifier le bâti sensible, de vérifier le critère acoustique (vérification de la contribution sonore ferroviaire en façade du bâti sensible par des mesures acoustiques ponctuelles permettant des modélisations acoustiques pour l’ensemble du bâti concerné le long des voies) , de le confronter aux seuils de définition réglementaire des PNB ferroviaire, et de vérifier le respect du critère d’antériorité du bâti pour les bâtiments en dépassement de seuil acoustique. 

Au total, ce sont 144 bâtiments points noirs du bruit ferroviaire (PNBf) qui ont été identifiés le long de certaines portions des axes ferroviaires Rennes – Redon, Paris à Brest et Tours – Saint-Nazaire situés en régions Bretagne et Pays de la Loire. 

La résorption de ces points noirs du bruit ferroviaire a été identifiée comme prioritaire. Elle consiste pour une part à conduire des études et travaux d’isolation acoustique des façades des logements situés au sein des bâtiments PNBf dont les huisseries ne seraient pas suffisamment performantes. 

Pour garantir la poursuite de ces études et la réalisation des travaux nécessaires, une convention relative au financement des travaux d’isolation acoustique des façades a été signée début janvier 2025 avec les DREAL (Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) Bretagne et Pays de la Loire, co-financeurs des études et travaux . 

Cette convention définit la consistance des études et des travaux, les délais, l’assiette de financement et le plan de financement afin de traiter les PNBf préalablement identifiés.  

Par ailleurs, le pôle Acoustique et Vibrations de la direction de l’ingénierie SNCF Réseau prévoit en 2025 de lancer une étude complémentaire d’identification des PNBf sur les zones non encore étudiées sur les territoires ligérien et breton.