- 160 km de double voie existante entre Nevers et Chagny, à moderniser
- un raccordement à la LGV Paris-Sud-Est d’environ 5 km à créer
- une halte TER à implanter au droit de la gare du Creusot-Montceau-Montchanin TGV
- 45 communes concernées par le projet dans la Nièvre, en Saône-et-Loire et en Côte d’Or
- 560 M€, coût global estimé (conditions économiques 09/2012)
Un premier diagnostic environnemental a été réalisé sur le périmètre du projet de VFCEA au cours des études préliminaires (2013-2014).
Les études à venir permettront de bien connaître l’environnemental naturel, physique et humain dans lequel s’inscrira le projet, puis de bien identifier les impacts et enfin de définir les mesures à mettre en œuvre pour réduire ou compenser ces impacts.
Elles comprendront :
- des états des lieux initiaux : inventaires faune et flore, mesures acoustiques
- l’élaboration des dossiers réglementaires (notamment étude d’impact, dossier d’incidence Natura 2000, dossier loi sur l’eau)
Les principes de l’éco-conception, développés nationalement pour veiller à une meilleure intégration environnementale du réseau ferré, s’appliqueront au projet.
Partenaires du projet
Le projet est conduit en partenariat entre l’État, la Région Bourgogne Franche-Comté et SNCF Réseau, maître d’ouvrage, réunis dans le comité de pilotage du projet. Des partenaires techniques tels que la Communauté Urbaine Le Creusot-Montceau sont associés à la gouvernance autour du projet.
Le financement des études techniques et d’une première phase opérationnelle du projet est inscrit et décomposé dans le Contrat de Plan État-Région Bourgogne 2015-2020 de la façon suivante :
Action 2 : Améliorer l’offre de la Voie ferrée Centre Europe Atlantique (VFCEA) :
- sous-action 2.1 VFCEA – Études avant-projet de la voie ferrée Centre-Europe-Atlantique (électrification et mise au gabarit de la ligne Nevers/Chagny, interconnexion des lignes TER et TGV au Creusot) pour 22,2 M€
- sous-action 2.2 VFCEA – Travaux d'une première tranche fonctionnelle sur la base de ces études pour 225 M€ (première phase opérationnelle)