Faciliter l’accès à la métropole lilloise et réduire l’empreinte écologique
Sur la zone dense de Lille, lors de la dernière décennie, les trafics routiers et le recours à la voiture particulière ont augmenté alors même que les plans de déplacements urbains promouvaient un plus grand usage des transports collectifs (cf. PDU de la Métropole Européenne de Lille).
Le réseau ferré constitue un formidable levier de rééquilibrage des modes de transport et d’aménagement du territoire, particulièrement sur l’axe entre Lille, le Val de Sambre et l’Avesnois, secteur où cohabitent ligne ferroviaire et autoroute A23. L’amélioration de la capacité de la ligne est un vecteur attractif d’accès à la métropole lilloise. Il s’agit également d’un levier essentiel à la maitrise des émissions de gaz à effet de serre.
Dans ce cadre, l’Etat, la Région Hauts-de-France et SNCF Réseau ont engagé un projet visant à l’amélioration de la desserte TER entre Lille, le Val-de-Sambre et l’Avesnois. Objectifs : plus de train et une meilleure qualité de service.
Usager TER ©Matthieu Raffard
Les premiers résultats d’études attendus en 2022-2023
Pour augmenter le nombre de circulations et améliorer le service offert aux voyageurs, les études en cours réalisées par SNCF Réseau portent sur la construction d’un nouveau schéma de desserte et des aménagements de l’infrastructure permettant de jumeler efficacement les différentes liaisons omnibus, directes et fret.
Au programme des travaux :
- La création d’une troisième voie électrifiée sur 3 kilomètres à Beuvrages (59), avec notamment la réalisation d’un nouvel ouvrage d’art situé au-dessus du canal de l’Escaut ;
- La mise en place de nouveaux appareils de voie en avant-gare sud de Valenciennes ;
- La modernisation de 5 passages à niveau situés à Templeuve, Landas (2 passages à niveau), Rosult et Raismes ;
- Le traitement du passage à niveau n°6 à Lesquin.
Les résultats de l’étude avant-projet, attendus en 2023, feront l’objet d’une concertation avec le public.